Ce type… D’un point de vue symbolique, le retrait de l’Unesco (Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture) est un très mauvais signal. Mais Donald Trump n’est plus à ça près ! Qui plus est, son accession à la présidence a montré qu’il y avait un réel schisme au sein des États-Unis. D’un coté, l’Amérique de Trump, très conservatrice/nationaliste, prompte à défendre les intérêts des Américains de souche (pour peu qu’ils gagnent suffisamment d’argent) et partisane d’une vision religieuse de la société (anti-avortement, anti-LGBT). Celle de Barack Obama, tolérante, attachée aux libertés individuelles et souhaitant instaurer un rapport d’égalité universel (ej la sécurité sociale à travers l’Obamacare). L’affaire de la NFL et de la NBA a à nouveau montré combien ces deux visions étaient vouées à s’opposer. Le retrait des États-Unis de l’Unesco ne fait qu’accentuer ce schisme.
Raison N°1 de ce désistement —> Le fait que l’Unesco continue de soutenir l’entrée de la Palestine en tant que membre à part entière. Une décision condamnée par Israël dont les lobbies sont particulièrement présents au sein de l’administration Trump. Notez que Obama n’était quand à lui pas très apprécié en raison des négociations ouvertes avec l’Iran sur le dossier nucléaire. Sans compter le fait qu’il se soit prononcé contre l’expansion des colonies en Cisjordanie. Pour autant, en 2011, les US avaient suspendu leur contribution financière eu égard à l’admission de l’Autorité Palestinienne… Anyway ! Pas mal d’Américains se disent consternés par cette décision et déplorent l’image que renvoient les États-Unis. Interrogée sur ce retrait, la présidente de l’Unesco, Irina Bokova, a dit le regretter profondément. Tout en assumant sa vision universaliste du monde quant à la promotion de la culture, des sciences et des libertés fondamentales propres à chaque peuple.
