Depuis quelques jours, une soupape semble s’être levée à Hollywood. Il aura fallu le courage de plusieurs femmes face à un prédateur sexuel roi, Harvey Weinstein, pour que les langues se délient. Ou du moins quelques unes. Oui, Weinstein est une ordure finie. Imposant son corps nu à de jeunes actrices/top modèles sans leur demander leur avis. Les forçant à des fellations. Leur faisant comprendre qu’elle doivent finir dans son lit à travers son statut de producteur tout puissant. Oui, Harvey mérite de finir sous les barreaux. Mais il n’y a pas que lui. D’autres agresseurs sexuels ont également été percés à jour. Parmi eux —> Ben Affleck. D’abord Hilarie Burton puis maintenant une maquilleuse professionnelle. Et alors qu’on s’attend à voir d’autres femmes se confesser, des hommes brisent à leur tour le silence. À savoir Terry Crews (Expandables, Brooklyn Nine-Nine), James Van Der Beek (Dawson) et Brian Scully (producteur/scénariste). Dans les trois cas —> Ces messieurs n’ont pas dû composer avec la force mais avec le pouvoir. Encore et toujours le pouvoir.
Pour Terry Crews, son agression sexuelle a eu lieu assez récemment. Celui-ci était en compagnie de sa femme lorsqu’un producteur influent lui a agrippé les testicules avec un sourire en coin. En pleine soirée. Pétrifié, Terry a pensé à lui casser sa gueule puis s’est ressaisi. « Je ne voulais pas créer un scandale devant les convives. Je me suis dit que m’attaquer à cet homme était trop risqué. Parce qu’il a un réseau. Parce qu’il est haut placé. Parce qu’il est puissant ». Même constat pour James Van Der Beek. À ceci près qu’il s’est fait toucher/agrippé les parties intimes par plusieurs hommes. Également haut placés et se croyant au-dessus des lois. Parce qu’il était un homme et parce qu’il avait honte, James n’a rien dit. Enfin, Brian Scully était tétanisé lorsqu’il s’est fait violer. À priori par un homme même s’il n’indique pas le genre de son agresseur. Une paralysie à laquelle est venue s’ajoute la peur des représailles et celle d’être poursuivi en diffamation. La seule manière pour eux de mettre un nom sur leurs agresseur serait qu’il y ait plusieurs victimes. Et qu’ensemble, celles-ci décident de se battre. En espérant que la levée d’omerta ne soit pas temporaire. Il n’y a pas que le milieu d’Hollywood qui est concerné. Tous les milieux sont concernés. Nous sommes tous concernés.