Bébé Yoda est enfin endormi ! Et tandis que Mando entre les nouvelles coordonnées de destination, un message hologramme lui parvient. « Mon ami… » déclare son ancien collègue, Greef Karga. « Si tu reçois ce message, c’est que tu es encore en vie… Au risque de surprendre, je le suis également ! Et l’homme qui t’a engagé, ton client mécontent, l’est aussi ». Or, depuis que Bébé Yoda est entré sous la protection du Mandalorien, le vieux bougon n’a fait qu’agrandir son armée d’anciens gardes impériaux. « Ils ont imposé un despotisme à Nevarro, Mando… » poursuit Greef. « Ce qui met en péril l’existence de la Guilde. Nous les considérons présentement comme un ennemi mais ne pouvons les approcher officiellement pour les éliminer ». Autrement-dit, un vieux collègue trahi demande un ultime service. « Le passé aura tôt fait de nous rattraper alors prenons-le de court ! Car ils ne te lâcheront pas, Mando. Accepte ma proposition et personne ne le regrettera ».
Le premier drama d’importance dans The Mandalorian et il fait mal. Kuiil, vieil homme plein de ressources et doté d’un bon coeur, est mort en essayant de protéger Bébé Yoda. Quelle sensation de désespoir lorsque l’ancien général impérial, Moff Gideon, décide d’intervenir en coupant toute issue de secours à Mando, Greef (qui s’est rallié du bon coté après que Bébé Yoda lui ait sauvé la vie) et l’ancienne rebelle Cara Dune. Lorsque l’on voit le nombre de stormtroopers qui entourent Gideon (sans compter les Death Troopers), on se doute que le personnage est puissant. Même après la destruction de l’Empire. Que peuvent faire Mando et les siens dans une telle situation ? Bon sang… Je l’avais déjà évoqué au deuxième épisode mais Kuiil est parvenu à devenir attachant en très peu de temps. Parce qu’il prenait soin de ses blurrgs. Parce qu’il a donné une deuxième chance à Voltorbe (le droïde fou du premier épisode). Parce qu’il a sacrifié sa vie pour tenter de sauver un enfant. Un ancien esclave qui aura vécu selon son code d’honneur jusqu’au bout et aura fini par être rattrapé par le passé de ses tortionnaires. Puissiez-vous reposer en paix, protecteur des innocent(e)s.
8/10
*Coup au Coeur*
