Dans un quartier fréquenté par des expatriés. Hier soir, vers 21 heures (heure locale), des terroristes ont attaqué un café-restaurant de Ouagadougou (Burkina Faso). Près de l’aéroport et à 200 mètres du café-restaurant Cappuccino. Lequel avait été la cible d’une attaque terroriste en janvier 2016. Il y avait eu 30 morts et 71 blessés. En majorité des étrangers. Près de deux ans plus tard, la lutte contre le terrorisme est toujours aussi vive. Ici, au moins trois terroristes ont ouvert le feu sur les clients attablés sur la terrasse. Les forces spéciales de l’armées sont intervenues aussi vite que possible et au moins deux terroristes ont été abattus. L’opération semble avoir pris fin. Il y aurait une dizaine de blessés et les hôpitaux confient être actuellement débordés. Les nationalités des victimes restent inconnus pour le moment.
Attaque à Ouagadougou: « Il y avait une belle clientèle car il y avait un anniversaire », raconte un journaliste burkinabé pic.twitter.com/eiBABmKJj0
— BFMTV (@BFMTV) 14 août 2017
Situé entre le Mali et le Niger, deux pays africains eux-aussi frappés par le terrorisme, le Burkina Faso semble pris en étau. Ancienne colonie française, le Burkina Faso n’est ne sera jamais parvenu à installer une paix durable sur ses terres. Bien au contraire, les putschs et émeutes n’ont eu de cesse de se succéder. Même lorsque Blaise Compaoré en a été le président de décembre 1991 à novembre 2014. Un coût de la vie très élevé, une pauvreté générale, la corruption, une violence omniprésente et cette gangrène fondamentaliste qui favorise les attaques terroristes. Mes pensées aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.