Et c’est tandis qu’il contemplait la silhouette sans vie de son enfant que le Zoroark comprit qu’il vouerait une haine éternelle envers les êtres humains. « Vous et les traitres ayant suivi votre sillon ». […] « Tu vas où comme ça ? » demande le voyager à son comparse. « Rendre visite à mon père qui vit à Rusti-Cité ! » répond le jeune homme. « Ho, navré de l’apprendre ». « Comment ça ? ». « Tu… Tu n’en as pas entendu parler ? ». Ces récits d’un Pokémon particulièrement violent ayant surgi soudainement dans la Forêt d’Albâtre. « Et il y a eu des victimes… Beaucoup de victimes ». […] « Me voilà impressionné ! » confesse un local de Hisui. « C’est la première fois que vous visitez notre région ? ». « Pas vraiment ! » répond l’artisan. « Je viens chercher du bois dans la Forêt d’Albâtre une fois par an ! ». Ho, les désastres que nous pourrions semer à l’aune de la perte d’un enfant. « Reste auprès de moi, fiston ! » sermonne le paternel alors que son fils ne cesse de courir partout. « Et tâche d’apprendre l’art familial ! ».
La réalisation est fantastique ! Rien de surprenant de la part de Wit Studio, ceci-dit. Rappelons que nous leur devons des merveilles telles que les trois premières saisons de Shingeki no Kyojin mais aussi la première saison de Vinland Saga ou encore Ranking of Kings qu’il me tarde de découvrir ! Sans oublier Spy x Family coproduit avec CloverWorks… À voir comment la rencontre entre cet enfant et le petit Zorua d’Hisui (shiny !!!) se déroulera.
Sachant qu’un Zoroark a dû par le passé (?) composer avec la perte de sa chair. Le fait que Pokémon aborde la dimension du drame, même par allusions, est selon moi très important. D’autant plus maintenant que j’ai 35 années passées et que je commence à percevoir la violence d’un tel fardeau. Croisons les doigts pour que l’écriture soit aussi somptueuse que l’animation ! Il y a du potentiel dans ces OVA.
