« Pas la blouse ! Pas la blouse !!! ». À nouveau une crise d’angoisse pour Carrie Mathison qui se réveille en pleine nuit. Toujours terrifiée par ce qu’elle a traversé en Russie. Durant plusieurs mois, Carrie a été enfermée dans un asile psychiatrique sans ses médicaments. Les nuits passées sous son lit. Les journées passées à discuter avec des figurines en bois. Puis le personnel la forçant à se nourrir ou à prendre une douche. « Mais je suis revenue vivante, n’est-ce pas ? ». Là voilà désormais dans un centre médical de l’armée US situé à Ladnstuhl (Allemagne). Ici, l’ex-agent de la CIA tente de se reconstruire. Via le sport, notamment. Mais Carrie le sait. Si elle ne se remet pas vite au boulot, elle perdra pied à nouveau. […] « Carrie… » lui demande à nouveau Jim Turrow du Contre-Espionnage. « Travaillez-vous pour l’ennemi ? ».
Et c’est parti pour l’ultime saison d’Homeland ! Avec comme premier élément de trame une possible double couverture de Carrie Mathison pour la Russie ! Pourtant, le terrain s’opère cette fois-ci à Kabul en Afghanistan. Saul Berenson, actuel conseiller du nouveau président, James Warner, tente d’éviter le torpillage d’un plan de paix entres les talibans et le gouvernement afghan. Quant à la présence de Max Piotrowski dans ce bordel, rappelez-vous qu’il avait assisté, impuissant, à l’exécution de 36 compatriotes américains par l’actuel chef des talibans, Haissam Haqqani. À la fin de la S04, nous apprenions que celui-ci était parvenu à négocier un nouvel accord et, in fine, à ne pas être traduit en justice. Pour revenir à cette saison, le danger est palpable dès le pilote. Avec une Carrie qui, en plus de prendre des risques inconsidérées, se retrouve avec une angoisse lancinante au-dessus d’elle. Et si, du fait de sa folie en Russie et de ses multiples nuits passées sous le lit, Carrie avait divulgué les noms de ses sources ? D’où l’assassinat de Roschan par les talibans. On ne pouvait pas démarrer plus mal cette S08. Au moins la mission d’écoute de Max s’est-elle soldée par une réussite.