Jusqu’au bout, l’homme à qui il manque désormais une partie de sa jambe nage pour survivre. Mais le monstre rode et, d’ici quelques secondes, le pauvre pêcheur sera dévoré par ce crabe géant. « Non ! Par pitié ! Nonnnn !!! ». *CLAC* […] Quelle chaleur infernale ! Et toujours pas de pluie depuis deux mois. Daigo Kagemitsu, daimyo de la province de Kaga, sent bien que quelque chose ne tourne pas rond. « Si la sécheresse continue… » l’avertit l’un de ses conseillers. « Cela affectera les récoltes ». Pendant ce temps, le clan voisin Asakura ne cesse de multiplier les offensives. Tout en rassemblant une armée à la frontière. Oui, tôt ou tard, il faudra partir en guerre. Une guerre dont l’issue est plus incertaine que jamais. Du coté de Tahomaru, le fils de Daigo, celui-ci est persuadé que l’attitude taciturne de son père a un lien avec ce secret que lui et sa mère s’échinent à lui cacher depuis sa naissance. « Mutsu, Hyogo… » lance t-il à l’adresse de ces gardes du corps. « Je vais avoir besoin que vous fassiez quelque chose pour moi ».
Je ne pensais pas Tahomaru si courageux ! De même que ses deux gardes du corps, Mutsy et Hyogo. Grâce à cet épisode et leur incroyable témérité face au crabe-démon, mon affect envers le trio a grimpé d’au moins trois échelons. De fait, seul Daigo Kagemitsu est mauvais. Pour avoir condamné ainsi son fils en échange de la prospérité de Kaga. J’aimerais que Hyakkimaru fasse la connaissance de sa mère et de ce petit frère qu’il vient tout juste de rencontrer sans s’en rendre compte. Mais j’ai le sentiment que cela ne se fera pas. Ou plutôt que le contexte sera tellement pesant et périlleux qu’il n’en résultera que du sang et des larmes. Enfin ! Malgré un rythme lent, Dororo parvient à toucher les coeurs au travers de multiples thématiques. Les secrets obscurs. La guerre. La famine. L’amour. L’entraide. L’espoir. Vite, la suite ! Je me demande toujours si nous aurons le droit à une fin pleine d’espoir ou, au contraire, un scénario apocalyptique à la Devilman Crybaby.
7/10
