Il est temps pour les Enfants Du Dragon d’éclore ! Alors même qu’un virus transformant les humains en goule ronge Tokyo. « Pourtant, nous avons extrait Kaneki ! » s’interroge Nishiki. « C’est parce qu’il y a une autre source » explique sa copine, Kimi. « Il ne nous reste plus que 12 heures avant que Tokyo ne se transforme en ville de goules… ». Il n’y a pas d’autre choix que de neutraliser cette deuxième source. Le problème est que les toxines qu’elles dégagent sont si dangereuses que même une goule risquerait sa vie ! « Je vais y aller » dit Ken. « Après tout, mon corps a développé une résistance au poison alors inutile de tergiverser plus longtemps ! ». D’autant plus que les Vaske (ou V) ont décidé de lancer un ultime assaut sur le CCG. « Je t’accompagnerai » déclare Ayato. « Revenez-moi sains et saufs » leur demande Toma Kirishima. « Oui. On te le promet » répondent les deux hommes de sa vie. Sur ce, il est temps de tout donner ! De cette guerre dépendra l’avenir de Tokyo et du monde.
Comment s’impliquer dans cet ultime assaut alors que tout a été bâclé et rushé dès le première épisode ? Impossible. Au moins le manga, malgré des errances scénaristiques, nous plonge jusqu’au bout dans l’univers froid et romancé de Tokyo Ghoul. Espérons que cet échec dans les grandes lignes serve d’exemple à tous les studios japonais —> Si vous n’avez pas les moyens de respecter une oeuvre, n’investissez pas dans une adaptation ! À moins de vouloir faire du mal au mangaka et à sa fanbase… Bref —> Qu’il s’agisse des Enfants Du Dragon, de la nouvelle Chouette, du duel repentant entre Amon et Donato (son père adoptif) ou le conflit fratricide Uta X Renji, on ne ressent rien. Pourtant, les motivations de Uta à rejoindre Les Pierrots auraient pu susciter de l’intérêt. Qui plus est, le personnage en soi est charismatique et mystérieux. Malheureusement, le Studio Pierrot a décidé de jouer aux Pierrots. Dans le mauvais sens du terme, ahah. Allez, vivement qu’on en finisse.