« Tous les voyages ont un début… » nous explique Le Gardien. « Mais modifiez une seule étape et vous finirez par atteindre une destination bien différente ». « Province de Kounar, Afghanistan : Tony Stark, dans toute la générosité qui le caractérise (sigh), s’emploie à prendre des selfies avec des membres de l’armée US. « Le signe de la paix ? » s’amuse t-il. « J’adore ! Même si c’est la guerre qui me fait bosser ! ». C’est à cet instant que la voiture devant eux explosa. Cadeau de l’organisation des Dix Anneaux. « J’aurais manqué de me faire exploser par l’un de mes propres missiles si ce mercenaire du nom de Killmonger ne m’avait pas sauvé la mise ». Seulement voilà, dans d’autres univers, la capture de Tony Stark fut le déclencheur de la création de Iron Man. Or, ici, sans profonde remise en question et sans plongée dans les ténèbres, Tony Stark ne changea jamais pour le meilleur. « L’homme fut sauvé mais le héros fut perdu ».
J’ai beaucoup aimé cette trame ! Et le fait que Killmonger profite de son ascendant psychologique sur Tony Stark (après lui avoir sauvé la vie à deux reprises) en vue de concrétiser son projet Liberator. Suscitant les morts de T’challa et James Rhodes. L’idéologie du révolutionnaire, détruire le système de l’oppresseur et le remplacer par celui des oppressés, est une thématique en vogue. Et l’une des raisons pour lesquelles Black Panther a rencontré tant de succès.
Réaliser à quel point le génie tactique de Killmonger supplante chaque meta qu’il rencontre démontre sa dangerosité. « Le remède à chaque situation d’injustice est une puissance écrasante ». J’aimerais vraiment une suite à cet épisode ! Voir comment Shuri et Pepper parviendront (ou non) à détrôner la nouvelle Black Panther. C’est peut-être le seul gros défaut des What If —> Le potentiel non exploité de certains arcs. Allez, la suite ! Je me demande quelle surprise nous réserve les scénaristes.
