
« Ils arrivent… » avertit le créateur alors que Fushi mangeait tranquillement des victuailles. « Les Nokkers ». Et leurs racines se sont immiscées dans toute la région de Takunaha. « Bientôt… » poursuit la présence divine. « Cet endroit sera détruit de bout en bout ». « Fuyez ! » crie Fushi à l’encontre des invités présents à la fête de Rean. « Sortez dehors immédiatement ! ». Quant à lui, la priorité est de rejoindre Gugu mais tout un pan du manoir s’apprête à s’effondrer ! « Il faut que je le retienne !». […] « Qu’est-ce que c’est que ce truc ? » s’interpelle Gugu alors qu’il tente de se cramponner à une tentacule visqueuse émergeant de la falaise. Et pourquoi celle-ci s’apprête à… lui transpercer le bras ?! « Attrape ! » hèle une partie des rescapé(e)s en tendant une corde faite de vêtements à Gugu. « Merci ! ». Parfois, faire face à un danger de mort imminente permet de mieux saisir la valeur des choses. « Je suis si heureuse que tu ailles bien ! ». « Rean… »

On a beau s’y attendre, To Your Eternity se débrouille pour ravager nos coeurs à chaque fois. Quelle cruauté qu’a Yoshitoki Oima que de nous faire attacher à des personnages pour à chaque fois nous les enlever au pire moment ! Moi qui ait le kokoro fragile, autant vous dire que les larmes ont coulé plus d’une fois. Au moins Gugu a t-il réalisé la valeur des choses avant de trépasser. Au moins a t-il pu embrasser Rean une première et dernière fois. Avant d’embarquer pour un nouveau voyage qui se fera sans sa famille de coeur. Mais qui sait ? S’il y a un au-delà, peut-être sommes-nous destiné(e)s à revoir les disparu(e)s qui craquellent nos pensées. Peut-être y a t-il une espèce de paradis dans l’après vie. Ça expliquerait la souffrance que l’on ressent dans ce monde-ci. Les souffrances seraient apaisées. Et le Happy Ending à notre portée pour l’éternité.

