
Alors que Gugu s’empare du corps inanimé de Fushi, cette « chose » qui les regarde de haut se demande quoi faire ensuite. Ou plutôt, son instinct lui commande de dévorer ce jeune homme. « Gugu ! » intime Fushi. « Cours ! ». Pour Gugu, c’est la première fois qu’il voit cette chose en bois dont avait parlé Pioran. « Qu’est-ce que je peux faire ?! » enrage t-il après avoir été éjecté et vomi cette satanée liqueur que lui a injecté le vieil homme. Et c’est alors que le destin décida de répondre à sa question. « Cette torche de feu s’est frayé un chemin jusqu’à la liqueur… » réalise Gugu. « Si je vomis sur cette chose alors nous pouvons l’avoir ! ». […] « Devons-nous en vouloir à ceux qui prennent ? » s’interroge le Créateur de Fushi alors que la chose qui a attaqué son enfant prend feu. « Bien sûr que non… Elle tout comme n’importe quel être vivant ne fait qu’obéir à son envie de mener une existence selon ses propres règles ». Et tant pis si celles-ci mettent en péril autrui. « Dans un sens comme dans l’autre ».

Décidément, Gugu est un sacré guerrier ! Sans lui, Fushi se serait perdu durant une période particulièrement longue. Réduit à l’état d’une roche et de mousse pour allez savoir combien de millénaires. Gageons que cette défaite le rendra plus fort ! À l’aune d’une amitié en acier trempé et ce sentiment qu’ensemble, l’adversité devient moins menaçante ! Ceux qui prennent ne sont plus si dangereux lorsqu’on les affronte entouré(e)s d’ami(e)s sur lesquel(le)s on peut compter ! Ceci-dit, le père de Fushi ne voit pas les choses ainsi. Ces « Nokkers », comme il les appelle, pourraient devenir une menace encore plus grande en cumulant les expériences. « J’ai besoin de Gugu ! » n’en démord pas Fushi. « Je reste ! ». Malgré la bonne nouvelle que cette décision revêt, j’ai peur pour l’avenir. Car To Your Eternity nous a enseigné que la vie humaine, contrairement à l’éternité, est très fragile. « Et c’est ainsi que quatre années passèrent ». À la vitesse de la lumière.
