« Laissez-moi travailler pour vous ! » demande Rean. « En êtes-vous certaine, jeune dame ? » se questionne le vieil homme. « Et pourriez-vous me donner le gîte ? Je ne demanderai pas de salaire ! ». « Ho, ho, ho ! Je serais ravi d’avoir une fille aussi adorable travailler pour nous ! ». Et bien, et bien ! Bizarrement, cela plait moyennement à Gugu ! Peut-être parce qu’il sent que Rean est intéressée par Fushi ? Quoiqu’il en soit, ce n’est pas lui qui décide. […] « Ne lui montre pas qui tu es ! » intime Papy Booze à l’attention de Fushi. « Pour-quoi ? ». « Pour la réputation de la boutique ! ». « Ta boutique a toujours eu une sale réputation ! » rétorque Pioran. « Ho, ho, ho ! ». Sur ce, il est temps de se préparer à l’arrivée de la nouvelle venue ! « Je ne sais pas si je dois me sentir heureux ou triste à cette idée » se confesse intérieurement Fushi. Ha, le fracas de l’Amour !
Ces empaffé(e)s, Fushi inclus (!), en auront mis du temps avant de se mettre à la recherche de Gugu ! Comment Papy Booze a t-il osé lui mettre de l’alcool dans le ventre ? L’univers de To Your Eternity est décidément bien étrange… Et cruel mais ça, le monde humain en est tout aussi capable. Le visage atypique de Gugu fait de lui un paria aux yeux de la société. Et plus il s’affirme, plus il se met en danger. Heureusement qu’il reste quelques gens bons. Comme ce propriétaire d’une ferme qui n’a pas hésité à tenter de l’intégrer non-seulement en tant que salarié mais en tant que fils. « C’est grâce à des gens comme vous que je ne suis pas devenu fou ». Surtout, c’est grâce à son coeur en or que Gugu parvient à faire face au fracas de la vie. Avec un courage admirable. Et la triste résignation d’être un « monstre » aux yeux des autres. Y-compris de celle qu’il aime ? En tout cas, un certain comparse monstrueux a réalisé qu’il ne pouvait grandir sans lui ! Et ça, c’est inestimable.
