« Pourquoi suis-je moi ? » se questionne Gugu en pointant du doigt une bâtisse. « Pourquoi ne suis-je pas né au sein de cette famille ? ». « Parce qu’on n’a pas de chance, je suppose ? » répond son frère, Shin. « Mais si on économise suffisamment, on pourra un jour construire une maison similaire ! ». De quoi faire naitre des étoiles dans les yeux du jeune garçon. Avec la bénédiction de la Lune Émeraude. […] « Va vendre ces légumes sur la place du marché » ordonne l’exploitant de la ferme à Gugu. « Chacun d’entre eux ! ». « D’accord, maitre ! ». Un enthousiasme à peine feint vu que c’est à même le village que Gugu a l’opportunité de croiser cette fille ayant son âge. « Pour l’heure… » se rassure t-il. « Elle n’a pas remarqué que je l’observais ». Il est temps que ce réconfort puéril cesse sur le champ.
Sympa le grand frère qui abonne le petit par pur égoïsme… Et Gugu ne lui en veut même pas ! Persuadé qu’il reviendra un jour le chercher… Quelle cruauté du destin que le de faire passer par ce terrible accident. La perte d’un visage qui se combine à une perte d’identité. Et pourtant, c’est par cette même malédiction que Gogu finira par croiser Fushi. De « monstre » à « monstre ». Plus les épisodes défilent, plus la dimension fantasy s’invite dans l’univers de To Your Eternity. Je pensais que Fushi était une exception mais, manifestement, c’est loin d’être le cas. En témoigne ce papy étrange qui, en dehors de la confection d’alcool, se passionne de « magie noire » ou que sais-je. Quoiqu’il en soit, c’est ça qui a permis de sauver la vie de Gugu. Et je l’aime déjà ! Curieux de tout et le coeur sur la main ! Non, tu n’es pas hideux, Gugu. Tu es merveilleux ! Comme un colibri volant gaiement sous le ciel d’une lune émeraude. Cette fin avec Fushi qui imite le papy en rigolant m’a tu-é.
