Après la mort de sa mère, Fushi erra dans la forêt durant un certain temps. Principalement sous la forme d’un loup en vue de s’orienter à travers l’odorat. Se muter en ours, en revanche, ne lui venait jamais à l’esprit. « Bien trop douloureux ». Parfois, Fushi revêtait la forme du jeune garçon. Pour boire, essentiellement. Puis, lorsqu’il avait faim, Fish se transformait en March. En vue de grimper les arbres fruitiers avec aisance et déguster des poires juteuses. Jusqu’au jour où… […] « Tu es vivante ?! » s’exclame la vieille femme alors que Fushi s’avance vers son fourgon sous la forme de March. « Où est Parona ? Et ce monstre, Fushi ? ». De fait, celui-ci souhaitait se reposer à l’endroit où sa mère avait rencontré la mort. Sans qu’il ne sache exactement pourquoi. « Cette douleur qui m’étreint le coeur… Comment l’éteindre pour de bon ? »
Le destin prend parfois des formes inattendues. Ici, je n’aurais jamais imaginé que Fushi finisse par entretenir un lien avec Pioran qui, sous ses dehors cupides, dispose d’une hargne d’apprendre à l’autre. Ici, en l’occurence, apprendre à Fushi comment lire et écrire ! En échange d’une protection, cela va sans dire. La vieille dame ne perd pas le nord ! Voir Fushi-kun répéter ce que lui dit sa sensei tout en enrichissant ses connaissances avec la voracité d’un nouveau né est adorable ! Et que dire de cette rencontre avec une entité ennemie capable de lui voler ses formes ? L’occasion d’en apprendre davantage sur le créateur de Fushi. En plus de lui appliquer un visage. Moi qui pensais qu’il s’agissait de « Dieu », que nenni ! Il semblerait qu’il s’agisse plutôt d’un extraterrestre… « Notre objectif pour ce monde est encore lointain… Nous reparlerons un jour, Fushi ». Allez, la suite ! La vie. La mort. L’odyssée ne fait que commencer ! Allez savoir ce que l’avenir réserve à notre héros.
