Combien de fois Ben a t-il assisté à la déchéance de son frère, Klaus ? « Beaucoup trop ». Dire que sa « célébrité » a éclos juste après avoir été éjecté d’un restaurant pour cause de non-paiement ! Le destin, en la personne d’une riche dame, est venue s’inviter à lui. Et Klaus a sauté à pieds joints sur l’occasion. Se faisant passer pour une sorte de shaman capable de flotter dans l’air. Merci, Ben. Trois ans plus tard, en 1963, Klaus est à la tête du culte des Enfants du Destin. Soit une bande de fanatiques résolus à ne JAMAIS perdre de vue leur gourou. Sauf si celui-ci leur demande de lever les mains au ciel et de fermer les yeux au milieu d’un champ de blé. « Et maintenant, on fait quoi ? » demande Ben alors que Klaus monte dans une voiture. « On s’enfuit le plus loin possible d’ici ! ». […] « Bien ! » se satisfait Five après qu’il eut retrouvé une Vanya amnésique au milieu d’un champ de blé (tiens, tiens). « Au moins, tes pouvoirs sont intacts ».
Coup dur pour Luther… Allison est vraiment la femme de sa vie pour qu’il soit si mortifié après avoir appris qu’elle a refait sa vie avec Raymond Chestnut ! Défenseur des droits civiques afroaméricains particulièrement éloquent et charismatique. Rappelons qu’à cette époque, à Dallas, la ségrégation raciale continue d’être de mise. À cet égard, la visite de John F. Kennedy pourrait représenter un tournant décisif. Pour peu que l’attention médiatique soit portée sur les injustices quotidiennes du peuple noir. Et non le futur meurtre du 35e président des États-Unis d’Amérique. Petit à petit, nous comprenons que les sept chemins confluent au même endroit. Les Enfants Du Destin de Klaus (le tueur de Kennedy s’y trouve t-il ?). La fin du contrat reliant Luther à Jack Ruby (le tueur du tueur de Kennedy, vous suivez ?). La fin du rêve pour Allison. L’acharnement de Five à répéter les mêmes erreurs que jadis. L’aveuglement de Ben quant à la bêtise infinie de son frère. La colère sourde de Vanya qui monte, qui monte. Sans omettre ce pauvre Diego manipulé d’une main de maitre par la chère fille de La Directrice, Lila. Décidément, nous allons de surprise en surprise ! Pour notre plus grand plaisir.
