The Promised Neverland Tome 18 : Ensemble

Ensemble
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Trop tard. Emma et Ray arrivent trop tard. La reine, Legravalima, les cinq familles régentes ainsi que le clan Geelan ont tous été tué(e)s selon le plan de Norman et ses allié(e)s. Pour autant, Emma ne compte pas laisser son ami continuer son entreprise de génocide des démons. « J’ai réussi à conclure une promesse ! » lui annonce t-elle. « Nous allons pouvoir nous enfuir ! Tous ensemble dans le monde des humains ». « Non… » répond Norman. « Nous ne pouvons plus reculer. Les démons n’ont plus d’intermédiaire avec qui parlementer et il suffit d’une pichenette pour faire voler en éclat leur société ». « Cesse de mentir ! » s’énerve Emma. « De quoi as-tu peur depuis tout ce temps ? Réponds! ». Au fond de lui, Norman l’a toujours su. « Si ces deux-là restent trop longtemps à mes cotés, le petit garçon terrifié en moi émergera à nouveau ». Et c’est exactement ce qui se produisit.

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Du bon et du moins bon dans ce tome ! Coté positif, le fait que la reine Legravalima n’ait pas succombé est une bonne chose. J’ai particulièrement apprécié son comeback d’entre les morts digne d’un film d’horreur AAA ! La voir se relever la tête à moitié découpée alors que Norman ne se doute de rien fut puissant ! Dommage que la sensation de danger s’arrête là puisque Kaiu Shirai, le scénariste, s’arrange vite pour nous faire comprendre qu’il n’y aura pas de drama particulier. « Nous sortirons tous ensemble de ce pétrin ! ». Une sensation qui, in fine, s’avère être l’un des points négatifs de The Promised Neverland sur son dernier quart. Malgré le danger omniprésent que revêt un tel univers, nous nous retrouvons avec zéro décès du coté des « gentils » humains et les démons qui l.es soutiennent. La population de la capitale est quant à elle sauvée grâce aux anticorps de Mujika

Cette absence de corrélation tragique impacte le réalisme de l’oeuvre en l’engluant dans une prévisibilité confondante. J’espère avoir tort mais vu comme c’est parti, on se dirige vers un happy ending complet avec la victoire totale de la Team Emma X Norman X Ray ainsi qu’une paix pérenne établie avec les démons. Ça et le Clan Ratri destitué avec, pourquoi pas, un Deus Ex Machina d’Isabella vu que l’action finale prendra place à Grace Field. Certes, elle n’est plus Mother mais les démons pourraient faire appel à elle étant donné qu’elle connait ses anciens « protégé(e)s ». Mais revenons à Legravalima et cet appétit insatiable qui masque une quête profonde d’identité.

Née reine et surpuissante, Legravalima n’aura jamais eu la moindre empathie à l’égard d’autrui. Or, sans empathie, peut-on grandir sainement ? Bien sûr que non ! Cet égoïsme profond, cette cruauté sans bornes et cette conviction d’avoir le monde servi sur un plateau d’argent auront fini par causer la perte de Legravalima. « Et moi ? Qui suis-je ? ». Englouti par les rancunes des vies qu’elle a dévoré, Legravalima n’aura jamais su identifier la nature de ce vide qui accaparait son estomac. Ou plutôt son coeur. Le « boss final » éliminé de la carte et l’assurance de voir Norman et les évadé(e)s de Lambda sauvé(e)s grâce au sang de Adam, exception ne souffrant d’aucun effet secondaire, il ne reste plus qu’à éradiquer le système des fermes humaines. Tous ensemble et avec le pouvoir de l’Amour à leurs cotés, ahah. Dire que l’anime a été encore plus adouci (et considérablement bâclé)… Il y a de quoi faire la moue !

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Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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