« Alors ? » demande Peter Ratri à son homme de main. « Vide… » répond Andrew. « Il s’agissait d’un leurre ». « Je vois que ce cher James avait anticipé notre trahison… Quoi d’autre ? ». « J’ai des raisons de penser que nous n’avons pas éliminé tous ses fidèles ». « Ça expliquerait pourquoi nous ne leur avons toujours pas mis la main dessus ». « J’estime leur nombre à une quarantaine environ. Ils s’efforcent d’effacer leurs traces mais, in fine, ce ne sont que des gamins ! Pourtant… ». « Pourtant… ? ». « Ces mêmes empreintes m’ont conduit à ce refuge factice. Ce qui signifie que quelqu’un couvre leurs arrières et cela de manière active ». « Supprimez-les un à un puis, ensuite, seulement, éradiquez les enfants ». « À vos ordres ». […] « Tachez de survivre, jeune gens » leur fait savoir en morse le mystérieux allié présent au bout du fil. Dans la fameuse pièce secrète du refuge. « L’appel était laconique et a mis plus d’une semaine à arriver au lieu des 24 heures prévues » s’inquiète Lucas. « Autrement-dit… » conclut Emma. « La menace ennemie se renforce dangereusement ». Il n’y a plus de temps à perdre ! « Ratissons toutes les infos possibles sur les Sept Murs ! ». […] 10 jours plus tard.
L’univers de The Promised Neverland s’étend de plus belle avec un douzième tome riche en révélations ! À commencer par cette vision qu’a Emma lorsqu’elle, Don, Gilda, Violet, Zack et Ray arrivent aux ruines de Cuvitidala. Des démons consultant un oracle et déposant des offrandes. Un pacte avec les humains. Du sang versé. L’élevage des siens. Une nouvelle promesse. Puis cet enfant démon qui invite Emma à venir la revoir par « l’entrée principale ». Autrement-dit les Sept Murs ? « Le lieu où le jour et la nuit ne font qu’un ». Dire que ces visions ne seraient probablement pas apparues si la jeune femme n’avait pas eu sur elle l’amulette donnée par Mujika ! Soit cette démone appartenant à un culte qui refuse de dévorer les humains issus d’élevages. Nous n’en savons encore que très peu sur le Lore des démons et les strates qui composent leur société. Une chose est sûre —> Les éléments de culture que nous apercevons ci-et-là sont fascinants.
Quant au Clan Ratri, celui-ci se dévoile de plus en plus et montre une furieuse appétence à ne pas rompre l’équlibre établi. Probablement parce que le pacte ancestrale leur procure un pouvoir considérable. Qui plus est, les Sept Murs semblent bien réels vu l’obsession des Ratri à ne pas vouloir en divulguer l’existence. Le moment où Andrew commence à interroger le petit Phil est à cet égard très stressant ! D’autant plus qu’on ne ne sait pas ce qu’il se passe par la suite et que, quelques pages plus tard, un épilogue surprise d’un an et trois mois déboule ! Nous voilà aux prises avec une Emma un peu plus adulte à la chevelure débroussaillée ! Ray, quant à lui, a les traits plus affinés… Wow !!! Je me demande ce qu’a bien pu faire Norman durant tout ce temps. Dans une page additionnelle, nous apprenons qu’il est parvenu à communiquer avec l’un de ses semblables détenus lui-aussi dans le camp expérimental. Quid d’Elisabeth ? Quid des enfants qui n’ont pas été dispatchés dans le même établissement que Phil ?
Et parce que Kaiu Shirai, le scénariste, est un sadique, nous avons à peine le temps de savourer ce moment que la violence s’invite à nouveau dans l’équation. Andrew et sept hommes déterminés à tuer les habitants du refuge. J’exprimais des craintes quant au manque de réalisme de TPN lors de l’arc du Golden Pond —> Celui-ci semble être plus enclin à composer avec la menace ambiante. En témoignent les morts de ces deux garçons. Ceci-dit, peu de risques sont pris vu qu’on ne les connaissait point. Cela reste du drama et j’attends de voir ce qu’il va se passer maintenant que Lucas et Yuga sont restés en arrière. La seule façon de survivre est de tuer les sept hommes restants. Coïncidence voulue avec les Sept Murs ? Allez savoir ! J’ai cru comprendre que Posuke Demizu (dessin) et Kaiu Shirai (histoire) adoraient disséminer des petits indices ci-et-là… Réponse dans le prochain tome !
8/10
*Coup de Coeur*
