Ainsi leurs mystérieux sauveurs s’avèrent-ils être des démons ! « Pourquoi sauvez-vous des humains ? » leur demande Ray. « Ne sommes-nous pas censés être votre source de nourriture ? ». « Quand vous disiez avoir préparé le dîner… » commence à paniquer Emma. « Vous vouliez dire que… ». « Mujika ! » s’impatiente le grand démon à l’allure athlétique. « Tu t’y prends mal ! ». « Tu peux parler… » réplique sa comparse. « Tu leurs fais peur avec ton arme ! ». « Je n’allais pas les laisser à leur portée ! Pourquoi ces deux-là sont si pales ? ». « Qu’est-ce que vous leur avez fait ?! » hurle Emma. « Ha… » soupire le démon. « Tout droit puis à votre gauche ». […] « Emma ! Ray !!! » crient les enfants réunis autour d’un pot au feu. « Vous êtes en sécurité ! ». « Désolé de vous avoir fait peur… » s’excuse la démone aux cheveux pourpres. « Je me nomme Mujika et voici Sonju ! ». « Vous l’avez probablement deviné mais nous ne mangeons pas d’humains ! ». Sur ces révélations, il est temps de faire un tour d’horizon sur les nouvelles menaces du nouveau monde.
C’est fou de voir des démons remercier ciel, terre et le don de la vie avant de manger un potiron de légumes ! Comme quoi nous avons eu tort de tous les mettre dans le même panier. Combien d’entre eux sont-ils comme Mujika et Sonju ? Une minorité si on en croit les dires de Sonju. « Nous choisissons de ne pas dévorer d’humains parce que notre foi l’exige ». Les hérétiques de leur société. Mis à part ça, je n’aurais jamais pensé que les humains cultivés dans les fermes le sont du fait d’un pacte entre démons… et humains ! En vue de mettre fin à une guerre sanglante, un accord immonde fut scellée. « Les humains auront leur monde et vous aurez le vôtre avec la possibilité de cultiver celles et ceux que nous laisserons derrière nous ». 1000 années ont passé depuis. 1000 longues et horribles années. La bande à Emma a eu beaucoup de chance de tomber sur Sonju et Mujika. J’aime d’ailleurs beaucoup le lien qui s’est tissé entre les deux espèces. Ça et le fait que Sonju apprenne des techniques de survie et de chasse à Emma. « Si tu ne tues pas cet animal, tu ne pourras pas les protéger des nouvelles menaces ». Puis cette coutume nommée Gupna consistant à percer d’une fleur le coeur d’une proie dont la vie s’échappe. « Ainsi le sang est-il préservé… » explique Sonju. « Ainsi honorons-nous les dieux ». Rappelez-vous que c’est de cette manière que Connie est morte. Elle et les autres. « Nous ne voulons pas mourir dévorés et pourtant, me voilà à dévorer autrui ». Voilà ce que j’aime chez The Promised Neverland ! Cette profondeur teinté d’humanité.
