
Désormais, il ne reste plus que June et Janine. Mais l’heure n’est pas aux larmes. « Écoute-moi ! » intime June. « Nous allons suivre les rails du train vers l’ouest et nous allons en sortir ! D’accord ? ». « Mmh-hm ». « On va s’en sortir ! ». Il le faut. […] Cachées dans une citerne remplie de lait, Janine et June ont froid. Très froid. « Il doit y avoir un levier d’évacuation ! » réalise June. Et effectivement, il y en a un. Une angoisse en moins. Il ne reste plus qu’à atteindre la ville de Chicago. L’un des derniers bastions des États-Unis où Gilead ne parvient pas à asseoir son emprise. Autrement-dit, si les deux guerrières parviennent à destination, des pontes importantes de Mayday pourraient leur apporter une assistance des plus précieuses. « Parfois… » se hasarde à penser Janine. « Je me surprends à vouloir revenir à cette ancienne vie que j’abhorrais tant ».

Je crois que c’est la première fois que nous avons affaire à un flashback sur la vie de Janine. Cette scène où elle tombe sur une pro-life alors qu’elle était censée planifier un avortement… J’imagine que ce n’est pas si rare que ça aux États-Unis ? En particulier dans les états conservateurs où la religion continue d’exercer une influence considérable. Y-compris dans les sphères politiques. Une idéologie ne pose pas de problème particulier pour peu qu’elle ne s’impose pas à autrui. Malheureusement, au vu de la nature humaine, nous en sommes loin. Et il y aura toujours davantage de désillusions que de miracles. En témoigne cette « résistance » sur laquelle tombent June et Janine qui s’avère être plutôt une poche de survie. Si elles souhaitaient rester, June aurait dû accepter d’être violée par l’un des leaders. « Je ne te force à rien, vous pouvez partir si vous le souhaitez ».

Seul rayon de soleil de cet épisode —> Les retrouvailles de Rita avec son ancienne vie. Déguster des sushis sous un soleil printanier. Ce « simple » plaisir a dû faire office de libération à moult égards. De même, dans une bien moindre mesure, que le fait de se départir des vêtements écarlates pour une tenue bien plus normale. « Ce n’était pas si terrible ! » assure une Janine résistante au possible. « Allez, mange ».

