La patience est d’or. Tout particulièrement lorsqu’on est une Servante au service d’hommes égoïstes et fanatiques. « Ma maitresse m’a dit que nous allions récupérer Chicago » indique Ofmatthew à June. « Je garderai nos soldats dans mes prières ». « Pauvres Wateford… Leur pauvre bébé ! Où est-elle, désormais ? ». En sécurité. […] « C’est un filet… » soupire la Martha, Beth. « Ho ! » s’exclame June. « Je pensais que vous m’aviez demandé de prendre un steak ! ». « Non ». Oopsie doopsie. Mais une affaire plus lugubre attend désormais la jeune femme. « Béni soit le fruit » entonne Tante Lydia. « Puisse le seigneur s’ouvrir » répond June. Manifestement, l’attaque d’Emily a laissé des séquelles. Lydia devant se servir d’une canne en vue de marcher convenablement. Sans compter la chaise roulante située non loin de là. « Ravie de vous revoir en pleine forme » lui fait savoir June sans parvenir à effacer son sourire. « Moi de même, tendre et impétueuse enfant ».
Tante Lydia nous avait tant manqué… Au moins faut-il lui reconnaitre une détermination effrayante à faire de la vie des Servantes un enfer sur Terre. Je me demande si nous aurons le droit à un flashback. J’ai envie de savoir quelle genre de personne elle était avant de muer en monstre. Du coté de June, l’infiltration parmi les Marthas nous a permis d’apprendre que la cellule de résistance était plus structurée que jamais. Prompte à recruter une ex-professeure de chimie afin qu’elle fabrique des bombes. Il n’y a pas si longtemps, Lillie (Ofglan) s’était fait exploser en emportant avec elle 26 Fils de Jacob. Si d’autres attentats de la même teneur ont lieu, nul doute que Gilead se retrouvera dans une situation critique. Hélas, et comme c’est la coutume dans THD, tout finit mal. Mais les quelques révélations maintiennent l’intérêt intact. Mrs. Lawrence, l’épouse de Joseph, qui a en réalité toute sa tête et s’avère une alliée de poids. June capable d’enterrer l’une de ses camarades sans perdre pied. Emily tentant de se réparer comme elle peut. Enfin, Lucas prenant soin de l’enfant de sa femme. « Dans mes prières, il n’y a pas de Dieu. Il n’y a que Vous ».
