Alors qu’il repose son corps dans un caisson de guérison, Boba Fett est sujet à des réminiscences du passé. « La mort de mon père des mains de Mace Windu… Et mon réveil à même le ventre du Sarlaac ». Mais il survécut. « Blessé et éprouvé mais vivant ». Ce ne fut pas la dernière épreuve du chasseur de primes. Bien au contraire. Dépouillé par des Jawa, fait prisonnier par des Tusken et ne sachant plus quoi faire de sa vie. « Ainsi commence ma nouvelle histoire… » raconte Boba. « Ainsi commence mon nouveau livre ».
Quelle insolence que d’exiger un tribu au nouveau seigneur du crime alors que ça devrait être l’inverse ! Ce satané conseiller de Mok Shaiz, maire de Mos Espa, m’a déjà énervé ! Au contraire, j’apprécie beaucoup la dynamique présente entre Boba Fett et Fennec Shand ! L’un refusant de se plier aux coutumes oisives et barbares de Mos Espa, l’autre l’incitant à s’intégrer en respectant les usages. Pour son propre bien.
D’où une manie à obéir aux ordres tout en se laissant une « petite » marge de manoeuvre. J’aime ! De même que le procédé de narration qui déclenche un flashback chaque fois que Boba entre dans son caisson de guérison. Ou la Cuve à Bacta ! J’ai pris plaisir à observer la surprenante amitié se tissant entre Boba et les Tusken qui l’avait incarcéré. Puis l’épisode est passé si vite ! Il me tarde de voir de quoi retourneront les prochains chapitres du nouveau livre de Boba Fett. Les décors, les costumes, l’action… Comme souvent avec Disney, c’est un sans faute et l’immersion se fait instantanément. Puis quelle musique ! Les sonorités tribales se marient parfaitement avec le climat désertique et guerrier de Tatooine. À voir si le pilote est le prélude d’une saison 1 de qualité ! Cette fois-ci, il faudra composer sans la présence de Groot-kun, ahah.