Retour à Poudlard : Le Temps Qui Passe

Poudlard

Alors que les lumières s’allument les unes après les autres sur The Old Smoke, diverses personnes ayant, il y a 20 ans de cela, participé à l’adaptation cinématographique de l’une des plus grandes sagas littéraires au monde, s’apprêtent à se revoir. Direction le quai 3/4 et le Poudlard Express ! Aux confins de l’existence et aux reliques de la mort.« On aurait aimé que tous soient présents… » regrette un membre du casting. « Mais le destin en a décidé autrement ».  Sur ce, il est temps d’embarquer dans une odyssée de nos mémoires. En hommage au garçon qui a survécu.

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J’ignorais que Rupert Grint (Ron) avait un enfant ! Une petite fille adorable de bientôt deux ans… Enfin ! Que d’émotions ! J’ai pour ma part connu Harry Potter lorsque j’étais en troisième (ou quatrième ? Ma mémoire est floue). Sachant que je m’y suis mis sur le tard vu que le 4e tome, Harry Potter et la Coupe de Feu, venait de sortir en grand format ! Peu de temps après, le premier film, Harry Potter et la Pierre Philosophique, lui enjambait le pas. Avec un trio principal situé dans la même moyenne d’âge que moi, soit deux à quatre années d’écart avec mes modestes trente-cinq bougies. J’avais donc 15 ans lorsque Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint ont déposé leurs empreintes dans la Pop Culture.

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Petite confession —> Je suis, comme tant d’autres fans à l’époque, tombé amoureux de Emma Watson. J’ai même tenté de lui envoyer un mail en anglais via son service presse ! J’aimerais tant le retrouver pour pouvoir le relire (non). Autrement, j’ai été surpris d’apprendre qu’à l’époque de la sortie du premier tome (26/06/1997), l’ère de la lecture était déjà révolue. Mais J.K. Rowling et sa capacité à construire un univers à la fois captivant, humain et structuré ont tout chamboulé.

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Pour autant, je suis convaincu qu’un tel phénomène ne pourrait plus se reproduire aujourd’hui. À l’heure où Internet, les smartphones et les réseaux sociaux se sont pérennisés à même les différentes générations. Moi-même qui adore lire ne trouve plus le temps pour le faire. Car, mine de rien, se plonger dans un univers d’encre et de lettres nécessite un investissement important. Or, quand vous avez les séries, films, jeux vidéo à coté (et la vie, ahah)… C’est plus compliqué ! C’est même « impossible » pour bon nombre d’entre nous.

Quoiqu’il en soit, retrouver Poudlard fut une expérience intense ! Beaucoup de belles surprises, notamment les coulisses, séquences improvisées et autres anecdotes de vie pavant la voie de l’enfant à l’homme. J’ai apprécié le fait que ces moments d’incertitudes et de doute, comme la période où Emma contemplait la possibilité de dire adieu à Hermione (à partir de la Coupe de Feu), soient verbalisés.

La réalisation comme quoi ce personnage que l’on joue va faire partie intégrante de notre vie à tout jamais… C’est quelque chose ! Nombreuses sont les actrices et acteurs à avoir traversé des moments difficiles post-saga ciné. Star Wars. Spider-Man. The Lord of the Rings. Twilight. Les exemples ne manquent pas. Ceci-dit, et malgré le mal-être, l’angoisse et la dépression, je trouve que notre triptyque s’en est plutôt bien sorti pour l’heure ! Quitte à faire une parenthèse (provisoire ou définitive) avec le 7e art.

Je pense de nouveau à Emma qui s’affaire actuellement à d’autres projets de vie. La lutte contre les inégalités et l’exploration du lore littéraire sont, de ce que j’ai cru comprendre, particulièrement importants à ces yeux. Ce qu’il faut également comprendre est à quel point nous changeons à travers l’adolescence et la vie de jeune adulte. Comment imbriquer nos rêves dans cette impardonnable complexité qu’est le monde réel ? Une lutte de tous les jours.

Encore plus impardonnable lorsque la mort s’invite dans la danse sans qu’on ne l’ait suffisamment appréhendée. Richard Harris (Dumbledore, 1930-2002), Richard Griffiths (Mr. Dursley, 1947-2013), John Hurt (Mr. Ollivander, 1940-2017), Helen McCrory (Narcissa Malefoy, 1968-2021), Alan Rickman (1946-2016). « Celles et ceux qui nous aiment ne nous quittent jamais vraiment ». Et vice-versa.

Mais quel autre choix avons-nous que de continuer à faire un pas après l’autre ? Quel autre choix avons-nous que de porter le deuil de ces personnes jusqu’à ce que, un jour, d’autres âmes en fassent de même pour nous ? « Au moins avons-nous les livres… » fait savoir Emma (oui, encore et toujours Emma). « Quand la vie devient difficile, quand notre époque devient éprouvante, ces histoires nous offrent un univers au sein duquel nous pouvons nous reposer et être accompagné(e) ».

À l’instar de Poudlard et ces personnages tantôt maladroits, tantôt héroïques. Des êtres envers lesquels nous pouvons nous identifier. Et cela tout au long de notre vie. Bref ! Ce documentaire fut poignant. J’aurais toutefois aimé que les réunions du présent soient plus fournies mais qu’importe. Il aurait également fallu mettre des mots sur l’absence de J.K. Rowling. Devenue persona non grata depuis plusieurs propos jugés transphobes.

Mais ce qui est fait est fait. Merci, Poudlard. Merci, Harry. Merci, Rowling. J’ai beau ne jamais avoir été fan absolu de Harry Potter, j’ai tout de même plongé la tête la première dans les livres (les cinq premiers en français, les deux derniers en anglais) puis dans les films. Je me suis même rêvé en écolier de Poudlard durant une brève période, ahah. « Ha, si seulement j’étudiais l’art de la magie plutôt que les mathématiques ! Je serais tellement plus motivé ! ». Oui, Faël. Bien sûr.

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Catégorisé comme Ciné

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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inosuke971
2 années il y a

Tu es trop fan de Emma toi ahah