Moi qui voulais dormir, c’est raté ! Comment ne pas écrire d’article après avoir un tel chapitre ? Ymir n’a jamais été une déesse et encore moins un démon. À la base, Ymir est née en enfer comme trop de personnes ici-bas. Dans un monde peuplé d’âmes mortes et pétri de désespoir. Née esclave et morte esclave, Ymir n’aura eu de cesse d’être exploitée par autrui à des fins meurtrières. « Et tu incarneras la lumière » lui avait assuré sa mère. Une prédiction qui pourrait se transformer en réalité maintenant que Eren a rencontré Ymir et lui a donné ce qu’elle désirait au plus profond d’elle—> Une liberté de choisir. J’ai encore du mal à remettre tout en place mais Ymir est bien celle qui a appelé Eren il y a 2000 ans de ça. À travers l’Axe qu’elle découvrit juste après sa mort. Quel choc, au passage, d’apprendre que les trois murs, Maria, Rose et Sina, ont été nommées d’après les trois filles de Ymir. Nées de viols par un roi si horriblement humain. Contraintes de manger le corps de leur mère avant d’être à leur tour violées en vue de perpétuer l’héritage titan.
Voilà pourquoi Eren a commencé à agir en solo après avoir touché la main de Historia. Laquelle fait penser à Ymir sous de nombreux aspects (gentillesse, générosité, volonté de choisir par elle-même). Ce n’est pas un hasard si la Ymir que nous connaissions est tombée amoureuse d’elle. Enfin è Dès l’instant où Eren a entendu le message de Ymir, son plan était fixé. Lui qui a tant rêvé de liberté ne pouvait que se battre pour offrir ce rêve à celle qui ne l’a jamais eu. Quelle constance dans l’écriture ! Petite anecdote —> Le premier chapitre de SnK se nomme « Pour toi, dans 2000 ans ». Celui-ci s’appelle « De toi, il y a 2000 ans ». Rappelez-vous l’étrange songe qu’avait eu Eren enfant ! Avant même que Bertolt n’attaque Shiganshina. Tout ça, c’était Ymir ! Loin de rester l’esclave de monstres, celle-ci a tout fait pour trouver la clé de sa liberté. Et c’est Eren qui le lui a apporté. Reste à savoir ce qu’il va se passer maintenant que Le Grand Terrassement est actif. « Et tu incarneras la lumière ». Quitte à ce que cela ne déclenche un ultime désespoir.
