« Les six derniers anges sont là… » annonce l’une des trois femmes angéliques. « Nous pouvons commencer ». « C’est bien beau tout ça… » dit Penema, L’Ange Du Jeu. « Mais pourquoi on est là ? On doit se révéler nos petits secrets ? ». « Cette réunion était prévue depuis le début… » lui précise celle qui semble être la mieux placée en termes d’autorité parmi ses cinq comparses. « Reste-il encore des candidats prêts à tuer pour devenir Dieu ? » demande Yazeri, L’Ange De La Vérité. « Le partenaire de Meiza, Metropoliman, était prêt à tout ». Et il est fort à parier qu’il n’y aura plus de profil aussi vindicatif et radical parmi les six candidats restants. « Ont-ils seulement envie d’être Dieu ? » poursuit Yazeri. « En ce qui concerne ma candidate, celle-ci préfère vivre la belle vie… S’ils sont tous pareils, nous ne risquons pas d’avoir notre Dieu de sitôt ». Mais ce serait sans compter le candidat de Penema, Susumu Yuito ! Soit ce gamin qui, avec l’aide de Baruta, L’Ange De L’intuition, a pu faire de Kanade Uryu son pantin. « Il est très actif ! » les informe Penema. « Et quelque chose me dit que l’on risque de s’amuser très bientôt ».
J’aime beaucoup Susumu Yuito ! Pour la simple et bonne raison qu’il n’est qu’un enfant ! Son innocence ne l’a pas encore quitté et cela malgré l’avilissement des adultes qui l’entourent. Dont Kanade Uryu qu’il a pu vaincre grâce au soutien de Baruta ! En tant qu’Ange De L’intuition, il est fort probable que celui-ci ait compris à quel point un profil tel que Susumu Yuito pouvait bouleverser la donne. On le voit dès ce tome avec Susumu qui balance à la télévision tout ce qu’il sait sur ses pouvoirs, les anges et les enjeux du « tournoi divin » ! La triste réaction humain ne s’est pas fait attendre —> Le gouvernement japonais ainsi que d’autres puissances nationales font tout pour mettre leur main sur ces demi-dieux. Objectif redouté —> Leur laver le cerveau et faire d’eux des armes de guerre beaucoup plus efficaces que les missiles nucléaires. Lesquels, si deux puissances ennemies en sont pourvues et décident d’y avoir recours, auront des dommages collatéraux beaucoup trop lourds.
Mais des humains capables de se mouvoir à la vitesse de la lumière, faire obéir n’importe qui pour peu qu’il soit touché d’une flèche rouge et tuer n’importe qui pour peu qu’il soit touché d’une flèche blanche ? Si une telle chose survenait dans notre monde, vous pouvez être sûrs que les grandes puissances tenteraient de les capturer. Heureusement que Mirai Kakeashi et Saki Hanakago sont tombés sur ce couple de policiers dissidents —> Yumiki et Hoshi ! Dépêchés par le gouvernement japonais en vue d’enquêter sur Mirai et Saki et les capturer. Seulement voilà —> Il est hors de question que Hoshi et Yumiki offrent ces deux demi-dieux à une direction dont ils ne connaissent nullement les intentions. Attendons de voir ce qu’ils feront de Yuri Temari (la candidate de Yazeri, L’Ange De La Vérité). Elle n’aurait pas dû se livrer à la police…
Heureusement que Susumu Yuito leur a échappé ! On apprend par ailleurs, grâce à l’entremise de Yumiki X Hoshi, que deux frères, Minamikawa et Osamu Nakaumi, tous les deux au collège, sont également suspectés d’être des candidats. Si on en juge leur background, on réalise que les frangins ont perdu en l’espace de trois mois leurs parents, leur grand-père et trois amis… On dirait bien que l’innocence de Sususmu n’est plus à l’ordre du jour. C’est quand même dingue que d’aussi jeunes personnes expriment l’envie de perdre la vie. J’ai été particulièrement touché par la déclaration de Yuito qui, malgré le fait d’avoir une vie normale, se sent désespérément seul. « Alors un jour, j’ai aligné sur la table tous les somnifères de mes parents. Comme ça, pour voir ». Pour info, le Japon est l’une des villes où il y a le plus de suicides. Du fait d’une pression sociale qui broie les rêves et empêche de développer son véritable soi. C’est une vérité vérifiable dans bien d’autres pays mais le Japon se démarque de la masse. En espérant que Platinum End permette, ne serait-ce qu’un peu, d’enrayer la machine.
