« Jadis, il y eut une grande guerre » annonce le narrateur alors que le spectacle se déploie sous les yeux du public. « De fameux guerrier, pétris par leur propres convictions et ambitions, ne cessèrent de combattre ». Et il n’y eut aucun vainqueur. « Les 21 épées qui devaient décider du destin du monde furent éparpillés à travers le Grand Est ». Cette histoire débute par cinq personnes mettant la main sur cinq de ces artefacts. Ainsi débuta l’adaptation scénique du manga Tokyo Blade. […] Et c’est dans les larmes et le sang que la Princesse Saya, interprétée par Akane Kurokawa, délivra son dernier souffle. Dans les bras de Touki. Interprété par un certain Aqua Hoshino. […] « Bien… » annonce le responsable des répétitions. « On fait une pause de dix minutes ». « Ha… » soupire Kana Arima qui incarne le personnage de Tsurugi. Enfin, Melt Marushima et Sakuya Kamoshida jouent respectivement Kizami et Monme. « Kurokawa ? » poursuit le responsable. « Je peux te parler deux secondes ? ». […] « Depuis les débuts de B Komachi… » raconte Ruby Oshino à sa mère défunte, Ai. « Une saison est passée et de petits concerts ont eu lieu un peu partout à travers le Japon ». Petit à petit, leur base de fan s’agrandit. « J’ai hâte de me tenir là où tu te trouvais, Maman ! ».
Je ne m’attendais pas à revoir Oshi no Ko si vite ! Mais c’est une très bonne nouvelle tant la S01 m’avait marqué par son concept bouleversant et son approche relativement inédite de l’industrie Idols. Cette fois-ci, il semblerait que l’intrigue se déroule en partie sur le spectacle en 2.5D de Tokyo Blade. Une saison est passée depuis la série de téléréalité d’Aqua et les débuts de B Komachi. Soit beaucoup de temps dans le milieu de l’entertainment. En particulier lorsqu’on a entre 16 et 19 ans. Il me tarde de voir comment les cliffhangers se décanteront mais je suis déjà happé par l’écriture. L’un des aspects de Oshi no Ko que j’apprécie beaucoup est sa manière de détailler les us et coutumes de l’industrie du spectacle. Par exemple le fait que les comédiennes et comédiens ne répètent que très peu ensemble du fait de leur agenda. À la place de leurs partenaires, des substituts donnant le change. Cela étant dit, tout ce beau monde se retrouve généralement en soirée. Avec son lot de compétition. Notamment lorsque l’adaptation d’un personnage de manga se retrouve injustement tronquée de sa substance du à des impératifs de temps. Mais la mangaka de Tokyo Blade, Toshiro Kindaichi, pourrait avoir son mot à dire sur la question… Allez, la suite !