« J’aurais préféré garder cette dernière carte pour Orochi… » regrette Child Emperor alors qu’il vient de faire appel à son Petit Géant. « Mais cet adversaire est trop dangereux ! ». Ce qui n’aurait pas dû être le cas à la base ! Malheureusement, Phoenix Man est passé du rang démon à celui de Dragon. À savoir une menace contre laquelle même un Héros S ne peut se permettre de ne pas aller à fond. « Mes deux objectifs… » résume le petit génie. « L’éliminer le plus vite possible et ramener l’otage à la surface ! ». Du coté de Phoenix Man, celui-ci s’interroge sur le fait qu’un enfant ayant pour principal atout un robot sorti tout droit de Gundam ait provoqué sa transformation. « Il fait partie de tes modèles de vie ? » poursuit le phénix après avoir embarqué Child Emperor dans une dimension psychique. « Mais quid de la réalité ? Tu rêves de camarades en qui tu peux avoir pleine confiance et d’une organisation qui apprécierait ton potentiel mais il n’en est rien ! ». À cet instant, lorsqu’il comprit que ces paroles touchaient son coeur, Child Emperor redoubla d’intensité. « Brave Giant ? Débridage !!! ».
Je ne vais pas mentir —> Le fait que Yusuke Murata ait redessiné l’intégralité du combat Child Emperor VS Phoenix Man m’a déçu ! Pourtant, il y a de bonnes idées ! Avoir travaillé la psychologie de Phoenix Man et rejoint son désir de reconnaissance à celui du petit empereur est bien trouvé. Hélas, mille fois hélas, les planches souffrent d’un manque de spectacle et d’epicness comparées à la précédente version. Le pire, dans cette histoire, c’est que Murata avait déjà redessiné cette joute une fois ! Le résultat avait alors été exceptionnelle et on sentait la passion du mangaka pour les mécaniques en tout genre ! Puis ce rayon ultime de Child Emperor qui perce la stratosphère ! Cela en combinant les Petits Braves… Impossible de ne pas faire la moue avec ce downgrade. La nécessité d’aborder nos modèles de vie valait-elle une remise à plat de tout le combat ? Je ne pense pas !
Autre déception —> Child Emperor n’est plus perçu comme aussi fort qu’avant. Là où, dans la précédente version, il parvient à triompher de Phoenix Man seul, ici, il faut le Deus Ex Machina de Saitama. Est-ce parce qu’il n’apparaissait pas beaucoup ces derniers temps que Murata et ONE ont décidé de renverser la table ? Dans tous les cas, ça rend moins bien. Aussi bien sur le plan visuel que sur le plan des rapports de force. Il est rares que je sois déçu par One Punch Man, ahaha. Je crois même que c’est la première fois ! Après tout, Yusuke Murata fait partie de mes modèles de vie. Idem pour ONE en ce qui concerne sa capacité à construire un récit ! Heureusement que la deuxième partie avec Zombieman panse un peu les blessures !
Avec sa capacité à régénérer n’importe quelle blessure, mineure ou sérieuse, Zombieman dispose de l’une des capacités les plus folles parmi les Héros S ! Son combat à mort contre Drakul est à ce titre incroyable. Particulièrement bien dessiné et passionnant du début à la fin. Autant vous dire que notre héros S N°8 va gagner en popularité après ce tome ! Non-seulement a t-il un character design polar au top mais son bagout est fantastique ! De même que sa hargne au combat ! J’imagine que la pensée d’une petite cigarette après avoir péri plus de 200 fois aide, ahah. Pas étonnant qu’il fasse partie des modèles de vie de Child Emperor ! Il l’a d’ailleurs remercié pour son aide tactique eu égard aux robots ennemis (lesquels avaient détourné le système de Metal Knight en vue d’améliorer leur propres armes). Besoin de reconnaissance —> Achieved.
Allez, la suite ! L’intervention des Héros A, Iairon (N°2), Okama Itachi (N°3), Bushi Drill (N°4) fut sympathique ! Ils ont évité à l’escadron privé de Rupin, l’actionnaire principal de l’Association des Héros, de finir en bouillie face à Sweet Mask (N°1). D’ailleurs, c’est moi ou celui qui déteste les monstres au point de vouloir les tuer sans distinction entame une transformation monstrueuse ? Drôle de gaillard…
