Nanatsu no Taizai Tome 40 : Sept Ou Rien

Sept Ou Rien

« Il est l’heure de mettre un terme à ce combat… » maugrée le Roi des Démons. « Seven Deadly Sins !!! ». Pendant ce temps, à l’intérieur de l’âme et de l’esprit de Zeldris, celui-ci a enfin trouvé la foi de vaincre le paternel ! « Tu ne peux pas savoir ce que cela fait d’aimer et être aimé en retour… » lui dit t-il après l’avoir roué de coups. « Tu n’imagines même pas la joie que cela peut conférer !!! ». Décidément, que cela soit à l’intérieur ou à l’extérieur, le Roi des Démons est bien petit. « Meliodas t’a déjà fait subir une cuisante défaite… » poursuit Zeldris. « Je vais te battre à mon tour et, ensuite, ce sera au tour de mon frère et ses camarades ». « Nonnnnnn !!! ». […] Ça y est ! Le Roi et ses préceptes viennent de quitter le réceptacle ! Mais l’heure n’est pas encore à la victoire puisque le mauvais perdant tente désormais de s’incarner en Britannia ! « Je vous tuerai tous ! » hurle t-il tel un pauvre hère. « Tremblez d’effroi et résignez-vous !!! ». « Bla, bla, bla… » souffle Meliodas. « Prêts, mes ami(e)s ? ». « Yosh !!! ». Sept ou rien.

Là, à chaud, je serais tenté de dire que le Roi des Démons est le PIRE nemesis tous mangas confondus. Ridicule de bout en bout. Accumulant les clichés (« Gneugneu je veux conquérir le monde parce que je suis le plus fort gneugneu le mal, c’est trop bien ». Sans la moindre substance ! Nakaba Suzuki aurait pu au moins étoffer son personnage avec un flash-back sur sa relation avec la Divinité Suprême (qui est par ailleurs aux abonnées absentes). Mais non, restons dans l’absurde ! Que ce soit la première bataille contre Meliodas X Ban ou celle-ci contre nos Seven Deadly Sins, le Demon King se fait ridiculiser. À aucun moment n’a t-il représenté une menace crédible et c’est dramatique quand on sait qu’il ne reste plus qu’un tome avant la conclusion finale. « Sept ou rien ». On aurait préféré rien, ahah. Mais attardons-nous sur le gros point fort de ce volume.

Sept Ou Rien
Sept Ou Rien

Soit la mort de Escanor. Touchante. Vibrante. Puissante. Tragique. À l’instar de ce personnage doté d’une puissance quasi absolue et voué à mourir du fait d’un corps d’humain. Puis que dire de cet amour que ne lui aura jamais renvoyé Merlin ? « Qu’importe, le simple fait d’être présent dans un tout petit coin de ton coeur suffit largement à mon bonheur ». La Sorcière de l’Avarice n’aura pas pu répondre à ses sentiments mais cela n’empêche qu’elle gardera en mémoire le seul homme qui ne l’ait aimée. Adieu, Escanor. Adieu, Lion de l’Orgueil ! « Sept ou rien ». Malheureusement, il faudra désormais compter sur Six Deadly Sins. L’occasion de clore l’histoire pour de bon ? Et bien, pas vraiment !

Sept Ou Rien

Allez savoir quelle mouche a piqué Nakaba Suzuki en introduisant de nulle part cette entité du chaos ! Laquelle, on le sait, va s’étendre sur à peine quelque chapitres. Incompréhensible ! C’est d’ailleurs peu de temps après la fin de cet avant-dernier tome que j’ai fini par décrocher au niveau des scans. C’en était trop pour moi, ahah. La fin de parcours de Nanatsu no Taizai aura décidément été pavée d’embuches. J’aurais au moins aimé qu’on se dise adieu sur cette ultime Alliance des Sept suivi de la mort d’Escanor. Plutôt qu’un retour improbable d’Arthur en Roi des Humains et fédérateur du chaos. À la limite, le flashback de Merlin, cette soif d’amour que nous portons tous en notre sein, le fait qu’il ne lui lui ait pas été renvoyé et l’obsession à vouloir combler le vide de son coeur par les connaissances de l’univers nous épargne d’un désastre absolu. Allez, la suite !

7/10

*Coup au Coeur*

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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