Nanatsu no Taizai Tome 39 : Un Rugissement D’Amour

Rugissement
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Désormais, Meliodas et Elisabeth vont pouvoir compter sur l’aide de Ban, Merlin, Gowther, Diane et King ! Maintenant que ces derniers ont disposé de l’Indura. « Ce combat ne vous concerne pas ! » proteste le chef des Seven Deadly Sins. « Repartez d’où vous venez ! ». Mais ce n’est pas négociable. « Chef… » indique King. « Si tu veux obtenir un Happy End, il va falloir qu’on unisse nos forces ! Que tu le veuilles ou non ». « Merci… » cède Meliodas. « Je vous en dois une ! ». L’objectif est désormais de faire s’infiltrer Gowther et le chef dans l’esprit de Zeldris en vue de le libérer de l’emprise du paternel. Mais le Roi des Démons n’entend pas se laisser faire aussi facilement et nos Six Péchés Capitaux ont bien du mal à avoir le dessus. « Si seulement… » espère secrètement Merlin. « Si seulement il était là ». Et c’est ainsi que quelques secondes plus tard, un Rugissement D’Amour entra en écho aux aspirations que la sorcière n’aurait jamais osé entretenir de son vivant.

En soi, ce tome serait une déception pour peu que l’on s’attarde sur cette farce pittoresque qu’est le Roi des Démons. Nemesis ridicule enchainant les clichés absurdes tout en se faisant défoncer à la chaine par le héros et son équipe de choc. Seulement voilà, il y a un certain Escanor qui, avec son dernier Rugissement d’Amour, ne peut que nous émouvoir. Pour peu que l’on se soit attaché à ce Lion de L’Orgueil aussi majestueux que surpuissant. Certes, Nakaba Suzuki n’a eu de cesse restreindre sa force, même au pic du pic (The One et au-delà). Au point que l’on est désormais loin du « Saitama du Nanatsu no Taizai Universe ». Il n’empêche que Escanor sera resté un Deus Ex Machina de poids. Non-seulement parce qu’il est fort mais aussi parce que sa mentalité de gagnant omniscient en ont fait une figure incontournable des Sept Péchés Capitaux.

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Assister à sa mort et réaliser qu’Escanor est lui-aussi fait de chair et de sang est un symbole percutant. Je déplorais, il y a peu, le fait que Nabaka Suzuki n’ose pas tuer l’un des sept personnages principaux. Il aura fini par faire disparaitre le plus apprécié de tous. L’épris de poésie et d’amour qui, désespéré au point de vouloir mourir seul et oublié, finit par découvrir la chaleur d’un foyer. À défaut de la chaleur d’une certaine Merlin qui, pour l’heure, n’a pas encore craqué ! Mais cet avant-avant-dernier tome ne se concluant pas sur l’ultime trépas du lion, il se peut qu’un rugissement d’amour trouve racine dans le coeur de la sorcière.

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Toujours coté romance, j’ai apprécié la relation dominante-dominé (ahah) entre Gerda, vampiresse aux capacités de régénération hors du commun, et Zeldris, fausse brute en besoin profond d’affection. Que ce soit visuellement ou sur le plan de l’écriture, j’ai trouvé qu’ils formaient un couple plutôt crédible. Et moins niais que celui entre Elisabeth et Meliodas. Gageons que Gerda parviendra à faire triompher son homme de la volonté d’accaparation d’un père indigne. Entre ça et le flashback touchant d’Escanor, lorsqu’il rencontre pour la première fois sa future famille, je peux dire que ce tome est une réussite. Malgré un combat final qui, mis à part la percée du colosse aux pieds de sable et le soutien de ses six camarades, manque singulièrement de substance. Plus que deux volumes avant la fin de Nanatsu. Espérons que celle-ci sera à minima douce-amère. Histoire d’ammoindrir notre peine d’un manga qui, il y a quelques années de ça, aurait pu faire partie des plus grands.

8/10

*Coup au Coeur*

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Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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