Autant le chapitre précédent était agréable à lire, autant celui-ci dépasse les limites de la niaiserie. Bien sûr, il était évident que le Roi des Démons allait perdre mais à ce point ? J’ai eu des vibes « Fairy Tail » tant tout est simplifié à l’extrême. Le speech du DK est notamment très stéréotypé et les répliques des 7DS débordent de bons sentiments prompts à n’émouvoir que les plus jeunes d’entre nous. Plus les chapitres défilent, plus je réalise à quel point Nanatsu est une sorte de « Dark Fairy Tail ». Le pouvoir de l’amitié et de l’amour est très présent (et cela au détriment de la cohérence) mais il y a un tant soit peu de dramas. Là où le bat blesse, c’est qu’on ne s’y attendait pas forcément ! D’où cette vague de déceptions crescendo que connait le manga depuis deux années. L’Union des Sept n’aura malheureusement pas permis de sauver les meubles.
Le pire, c’est qu’avec ce dénouement, la conclusion de Nanatsu n’est toujours pas en ligne de mire ! Je rappelle que Mama Hawk, suspectée d’être la Divinité Suprême, n’a pas encore ressuscité Arthur. Or, on sait qu’elle se prépare à rencontrer la fine équipe. Et si ce « bouleversement de l’ère de la lumière et des ténèbres » évoqué par le DK constituait l’opportunité rêvée pour la DS ? Laquelle aurait le champ libre pour faire en sorte de briser l’équilibre et dominer Britannia. Mama Hawk deviendrait donc le nouveau Boss Final. À moins qu’elle ne soit gentille et que le manga se termine sans une nouvelle Union des Sept. Allez savoir. En tout cas, quitte à faire des happy endings à gogo, autant ramener ce bon vieux Wild ! Afin qu’il revoit son petit frère. De même, Escanor ne serait pas condamné et, soyons fous, filerait le parfait amour aux cotés de son crush, Merlin. Ha…
