Au moins les planches du combat spirituel entre Zeldris et son père sont-elles agréables à lire. Nul besoin de s’attarder à nouveau sur la linéarité de l’oeuvre. Au passage, j’ai totalement zappé la reprise de Nanatsu no Taizai en anime ! À savoir que la S03 a commencé depuis deux épisodes… Il va falloir que je m’active, ahah. Même si je ne suis pas fan de l’adaptation depuis la S02. J’ai l’impression que la réalisation a baissé d’un cran et n’arrive plus à mettre le paquet lors de passages pourtant cultes. Bref ! Avoir l’ambition de défier les dieux est nécessaire lorsque l’on affronte un adversaire détenant le titre du Roi des Démons. Ou lorsqu’on a l’impression que le monde est contre vous. La victoire de Zeldris est quoiqu’il en soit bien mise en scène et les quelques tirades d’amour à l’égard de Gelda sont mignonnes comme tout.
Au final, Zeldris pourrait bien absorber les 10 commandements avant de au Royaume des Démons en compagnie de Gelda. Histoire que Meliodas puisse rester sur Terre avec Elizabeth et que l’on ait le droit au plus parfait des Happy Endings. Évidemment, Escanor ne mourra pas et Arthur ressuscitera. Au point où nous en sommes niveau classicisme, ça ne m’étonnerait plus. C’est quand même dingue d’avoir eu un méchant final aussi plat et stéréotypé ! Tout ce qu’il sait dire, c’est « Je suis le Roi des Démons ! » et « Tu crois pouvoir me battre ? Moi ?! Le Roi des Démons ?! ». Bon sang de bonsoir. Défier les dieux aurait dû avoir plus de panache. Allez, la suite ! Je me demande jusqu’où Nakaba Suzuki a prévu de s’étendre. Dommage que nous n’ayons pas eu un affrontement digne de ce nom avec des Seven Deadly Sins se donnant véritablement à fond. Au moins sont-ils tous présents cette fois-ci. Mama Hawk X Hawk, il ne manque plus que vous !
