Pourquoi Yuga Aoyama s’est-il incrusté sur le balcon de la chambre de Deku en pleine nuit ? Pourquoi l’avoir observé aussi longuement ? Enfin, pourquoi avoir formé et déposé par terre les lettres « Je sais tout » avec du fromage ? Quelle flippe ! Tant et si bien que Izuku n’a pas fermé l’oeil de la nuit… De fait, Deku et Yuga ne se sont jamais vraiment parlés. Il faut dire que le « lumineux » n’est pas du genre à aller vers les autres. Sans compter son comportement « spécial ». Aux yeux de Izuku, Aoyama est quelqu’un d’indépendant qui fait ce qu’il veut quand il veut. Ce qui ne l’a pas empêché de se comporter en véritable héros lors du camp d’été (Fumikage a pu être sauvé grâce à son intervention) et du passage du permis provisoire (Iide leur a tout raconté les larmes aux yeux). Peut-être serait-il temps d’avoir une discussion avec l’intéressé ! Et, qui sait, partager quelques souvenirs heureux.
Merci, Yuga Aoyama. Pour m’avoir fait rire de façon aussi énergique, ahah. Je ne sais pas si vous êtes au courant mais notre fanfaron lumineux est parfois cité lorsqu’on en vient à s’interroger sur l’identitié du traitre dans U.A. Et il est vrai que Yuga a un comportement spécial. De là à faire partie de la Ligue des Vilains ? Je ne le crois pas. Bref ! Un beau tome de transition qui nous permet de respirer avec les préparatifs de la Fête de Yuei. Nos apprenti héroïnes x héros en avaient bien besoin après la confrontation de certains d’entre eux avec Les Huit Préceptes. Qui plus est, la retraite de All Might a bousculé les fondations du Japon et le principal Nezu à bien raison de vouloir évacuer un peu la tension. Qu’importe les inquiétudes de la police. Les lycéens de U.A. ont le droit de profiter de leur jeunesse malgré le danger qui les entoure. Être vigilant, oui. Céder à la peur et se barricader H24 ? Non. Quitte à prendre des risques ! Car c’est ce qu’implique vivre. Les souvenirs heureux doivent se construire en bravant nos peurs. N’est-ce pas, Jiro Kyoka ?
Quel plaisir que d’avoir ce focus ! Nous savions déjà que Jiro était une amoureuse de musique mais nous ne l’avions jamais vu à l’œuvre. Joueuse de guitare électrique et chanteuse à la voix rauque. La page où elle chante devant ses camarades est si belle qu’on a l’impression de l’entendre ! Ça m’a rappelé les planches de Beck, ahah. D’ailleurs, à ce sujet, un CD de quelques chansons avait été distribué lors des débuts de la parution française et je l’ai paumé… Si une lectrice ou un lecteur en connaît le contenu, je suis preneur ! Mais revenons à nos souvenirs heureux ! Danseuses et danseurs. Le groupe de musique. L’équipe des effets spéciaux. Ça fait plaisir de voir nos 2ndes A redoubler d’efforts ! Notez ceci-dit que certain(e)s élèves des autres filières leur en veulent au motif stupide que la Ligue des Vilains s’en est prise à U.A. en les visant eux. Kacchan a bien raison d’avoir les nerfs (pour une fois) ! Lui qui a été kidnappé et s’est senti impuissant comme jamais.
Croisons les doigts pour que cette fête de Yuei se déroule bien. Pour les élèves de U.A., les professeur(e)s, l’administration et les parents. Sans oublier Eri qui apprend petit à petit à mener une vie normale. Sans l’emprise maléfique de Overhaul. À vrai dire, c’est essentiellement pour elle que l’on souhaite que tout se passe pour le mieux. Cette enfant qui, jusqu’à aujourd’hui, n’a pas connu le bonheur. Cette petite fille qui ne sait pas encore comment sourire. La voir entourée de Mirio, Deku mais aussi M. Aizawa laisse présager un nouvel espoir. Car c’est elle qui incarne l’avenir de la nouvelle génération. Elle et un certain Kota. Voilà pourquoi je ne peux pas sympathiser avec le plan de Gentle et Love Lover. Aussi bienveillant et brisé soit-il. Très vite, on le devine perdu, délaissé par la société et souhaitant se faire un nom de la mauvaise façon. On sent le bon fond de Gentle et l’amour sincère que lui voue Love Lover. Mais ces deux-là doivent stoppés ici et maintenant. Avant que la fête ne soit annulée et que les souvenirs heureux ne se fassent plus. Deku, fonce !!!
7,5/10
*Coup de Cœur*
