My Hero Academia S04E25 : Un Père Indigne

Hôpital Fujita : « Je te laisse des vêtements de rechanges et un petit quelque chose pour te tenir chaud ! » fait savoir Fuyumi Todoroki à sa mère, Rei. « Merci, comme toujours ». « Il va probablement faire froid d’ici la semaine prochaine ! » poursuit l’enfant doyenne de la famille. « Alors j’en suis ravie ! » s’exclame Rei en se parant d’un beau sourire. « J’aime quand il fait froid ». « Oui ! » ajoute le frère cadet, Natsu. « Nous, ici, on aime pas quand il fait trop chaud ! ». Ou comment faire référence subtilement au père indigne de la famille. Responsable de l’effondrement de celle-ci. « Tu as l’air d’aller bien, Natsu » lui fait savoir Rei. « Tss ! » s’apostrophe Fuyumi. « Depuis qu’il va à l’université, il ne rentre jamais à la maison ! Tout ça parce qu’il a rencontré une fille au cours d’un séminaire ». « Neechan ! Arrête ! Je garde le contact avec vous, non ? ». « Hahaha ». Oui. Si Enji Todoroki n’avait pas commis tant de choses impardonnables, Rei et ses enfants seraient probablement heureux. « Regardez… » leur montre Rei. « Shoto m’a écrit des lettres ! ».

Nous n’aurions pu espérer un finale plus épique et flamboyant que celui-ci ! Et que focus sur Enji Todoroki ! Père indigne et Héros Solaire. Nouveau Numéro 1 du Japon prompt à installer une paix pérenne par la force en dépit d’un passé infame. Ce High End, Nomu de dernière génération capable de penser, était encore plus dangereux que le Nom uqu’avait affronté All Might. Or, celui-ci avait dû se surpasser pour en venir à bout. C’est dire la puissance de High End ! Non-seulement la tension était présente mais toute l’enveloppe releva de l’orfèvre. Le studio Bones s’est à nouveau surpassé en produisant des dessins impeccables, une fluidité vertigineuse et une bande originale signée Yuki Hahashi qui prend aux tripes. Le personnage d’Endeavor est complexe. À la fois héroïque par ce type de bravoure et révulsant eu égard au comportement ignoble qu’il a eu avec sa femme (mariage arrangé pour produire le « parfait héros) et Shoto (battu encore et encore afin de le rendre plus fort). Avec ce focus aussi mirifique qu’atténué, Kohei Horikoshi prouve à quel point son Character Building est riche et humain. Un parfait point d’orgue pour un manga on ne peut plus prestigieux.