Si Kohei Horikoshi poursuit sur cette voie, My Hero Academia disposera de l’une des conclusions les plus abouties tous shonen confondus. Et cela en dépit d’une dramaturgie qui aurait gagné à être plus prononcée. Mais comment faire la fine bouche face à une maîtrise d’ensemble et une volonté manifeste de bien faire les choses ? On sent que Kohei a fait des recherches et souhaitait ne pas faire une fin rose bonbon où les gentils héros auraient simplement gagné. Non, tout comme le cycle de la haine de Naruto et la résurgence du coté obscur dans Star Wars, rien ne sera jamais simple. Même en cas de victoire, il faudra se battre constamment pour que les sacrifices faits des deux cotés n’aient pas été vains. Nous devons apprendre à coexister. Nous devons nous habituer à vivre ensemble. Autrement, il y aura à nouveau des guerres. Il y aura à nouveau des morts. Il me tarde de voir à quoi va ressembler cet épilogue.
En attendant, je dois admettre avoir été ému par les larmes de Katsuki Bakugo. Lui qui a toujours engendré en moi une méfiance dû à son passé de bully. Et, tout comme Vegeta, me voilà à le considérer comme l’un des meilleurs chara dev de l’histoire des shonen. Bon, je vais peut-être un peu loin (je maintiens à 1000% pour Vegeta ceci-dit). J’apprécie beaucoup le fait que Kohei, malgré son amour manifeste pour Kacchan, ne lui ai jamais fait oublié ses fautes. Ce passé qu’il ne pourra jamais rattraper et cette envie constante de se racheter. Une quête de rédemption qui n’aura jamais de fin. Contrairement à la carrière de héros professionnel de Deku. Le plus grand de tous les temps. Bravo. Il est rare que la « ligne d’arrivée » d’un MC (Main Character) ainsi et Kohei-san l’a fait.