Voilà pourquoi Spinner s’est retrouvé seul face à Kurogiri. « La manière dont nous utilisons notre colère… est-elle la bonne ? » s’interroge l’un des hétéromorphes partisans à la guerre civile contre le gouvernement en place. « Le monde entier est-il vraiment notre ennemi ? M-maintenant, j’ai l’impression qu’il existe des gens qui ne souhaitent pas notre extermination ». « Cette lumière à même les ténèbres qui vous a saisi… » tente de répondre Shoji. « N’en ayez pas honte car elle était légitime ». Tant de discriminations, tant d’injustices, tant de crimes non réparés à l’encontre de celles et ceux qui sont « différents ». Ce chapitre me fait penser que la nouvelle ère des Héros sera plus réformatrice et universelle que l’ancienne.
Quitte à faire un pas vers les désaxés. Ces « vilains » de demain. S’aventurer à même les ténèbres et tenter de les accepter comme ils sont tout en restant dans le cadre de la loi. Pour sûr, certaines personnes telles que All For One ou Muscular, maléfiques et sociopathes par essence, ne pourront jamais s’intégrer en société sans faire du mal à autrui. Mais les autres banni(e)s, les Spinner, Toga, Twice (s’il était encore en vie)… Ceux-là ont encore une chance.
De fait, Kohei-san semble résolu à nous faire comprendre que même Shigaraki Tomura devrait avoir le droit à une deuxième chance. Car l’enfant innocent qu’il était, Tenko Shimura, n’aurait jamais dû subir un tel martyre. Pour cette raison, je suis à peu près convaincu que le réveil de Kurogiri pourrait être celui de Shirakumo. A.k.a. un gardien ayant à coeur de sauver un enfant des griffes d’un monstre (AFO). Un senpai qui, tout comme Igushi, veut croire en l’humanité du vilain. Vite, la suite ! Cette bataille des hétéromorphes contre l’hypocrisie de la société aura été menée de main de maitre. Et j’imagine que ce n’est pas encore fini. À vous de jouer, Shirakumu-giri !
