
Une dernière visite dans sa maison d’enfance avant d’entamer la dernière ligne droite. « Détruire ce monde et en bâtir un nouveau ». La passion de Himiko Toga pour le sang lui a causé des problèmes depuis la plus tendre enfance. Mais aurait-elle viré ainsi si ses parents ne lui avaient pas intimé de se normaliser ? Plutôt que d’accepter qui elle est et tenter de lui frayer une voie à même la société ? Ceci-dit, même si cela avait été le cas, je doute que le gouvernement ait tenté d’intégrer une paria se délectant du sang d’autrui. Et qui rêve de moineau rouge dansant à même ses entrailles. De même que Twice, Spinner et les autres. Ce n’est pas pour rien que All For One a pu renverser le modèle de All Might au fur et à mesure des années. À force de mettre au ban les individus qui ne s’insèrent pas dans le moule, ces derniers finissent par se réunir sous une bannière des plus mortifères et tout le monde y perd.

Il ne fait aucun doute que la société post-All Might que bâtiront Deku et la nouvelle génération sera plus encline à intégrer les marginaux. Peut-être que si Toga, Twice et Spinner étaient né(e)s 20 ans plus tard, tout aurait été plus simple. D’ailleurs, en parlant de Spinner, j’apprécie le fait qu’il se résout à jouer un rôle de leader alors qu’il considère ne jamais en avoir eu l’étoffe. « Je me suis trouvé à cet endroit sans véritablement réfléchir à l’envers du décor et, désormais, je n’ai plus le choix ». Lui qui n’avait pas de grands idéaux et ne se mouvait que par la rage d’être discriminé par son apparence. Le voilà à la tête d’une armée de vilains. Anciens prisonniers et rebelles de poids. Le cas « Dabi » a toujours été différent dans la mesure où c’est son père qui l’a amené à choisir ce chemin de destruction. Il n’était pas un moineau rouge mais un moineau des plus ordinaires. Désireux d’être à la hauteur des attentes d’un aigle dictateur. Allez, la suite !
