Oboro Shirakumo est donc toujours en vie. Prisonnier d’une nouvelle identité, Kurogiri, façonnée par One For All et le scientifique Daruma Ujiko. Est-il le premier High Nomu ou y en a t-il eu d’autres avant lui ? Manifestement, les fragments de pensée demeurent malgré la transformation subie. Comment peut-on atteindre un tel degré d’ignominie et en avoir une conscience aussi limpide ? « C’est comme le processus du vin… » se justifie One For All. « Piétiner des grappes de raisin et, au bout d’une sélection pointilleuse et continue, en extraire un jus des plus délicieux ». Voilà comment cet homme conçoit les horreurs qu’il a fait subir à des personnes telles que Shirakumo. D’ailleurs, les considère t-ils comme tels ? Non. Il les conçoit comme des produits n’ayant que pour seule utilité d’assouvir sa vision d’un monde libéré de « la tyrannie du bien ». Ou du moins est-ce l’impression qu’il me donne vu son obsession à vouloir transmettre son héritage à Tomura.
Un Tomura qui subit actuellement l’enfer auprès du Dr. Daruma. Rappelons que l’objectif est de lui conférer un boost tel que son alter de destruction lui permettrait d’anéantir une région entière du Japon. J’imagine que le génome des High Nomu doit être transféré dans son sang ? Manifestement, Shigaraki parvient à conserver sa conscience de soi malgré la douleur intense. Ces fameux « fragments de pensée ». Je me demande quel avenir Kohei Horikoshi réserve à Shirakumo. Parviendra t-il à regagner son soi et rattraper le temps perdu auprès de Aizawa et Yamada ? Ou se sacrifiera t-il dans un ultime élan de lucidité ? Je m’interroge également sur son attachement envers Tomura. De même, ce dernier éprouve t-il un tant soi peu d’affection pour son « deuxième mentor » ? Sur ce, vivement le dénouement de cet arc ! La confidence de Hawks me fait peur. Comme si les mauvais présages ne s’accumulaient pas suffisamment sur ses ailes de cendre.
