« Je vais mourir ici » réalise un membre de l’escadron Nova 4. Isolé sur une planète à l’environnement hostile. Après que son vaisseau ait été abattu par un tir ennemi. Si seulement il ne s’était pas crashé ! Pourtant, la présence d’une capsule de survie laissait entrevoir une fin heureuse mais il a fallu que ce satané robot pète les plombs et tente de le tuer ! « Au final, me voilà en train de perdre mon sang et cela sans la possibilité d’appeler qui que ce soit à l’aide ». De fait, donner trop de pouvoir et d’autonomie aux robots n’est pas sans risque. Il suffit d’un bug, d’une erreur de matrice ou, pire, d’un éveil à la conscience, pour que tout foute le camp. « Il n’empêche… » se dit, résolu, le soldat damné. « Mourir en ayant l’impression d’être seul dans l’univers a une dimension tragique ». Pour peu que l’on se batte contre son destin. « Pour peu que l’on se batte jusqu’au bout ».
L’épisode qui m’a le plus impressionné sur le plan technique avec le numéro 4 ! Tout particulièrement lors des gros plans sur l’acteur Michael B. Jordan. Petit à petit, le photoréalisme se fait plus probant et l’uncanny valley, cette sensation de malaise eu égard aux tentatives des effets spéciaux à se calquer à la réalité, se fait de moins en moins probante. Nous n’y sommes pas encore, ceci-dit ! Dès que les plans sont plus larges et que l’action accélère, l’illusion d’un film organique disparait. Il n’empêche —> Quel visuel ! Et quelle frayeur que ce robot qui, à cause d’une simple défaillance, vire d’assistant modèle à tueur acharné. La fin est heureuse, ceci-dit ! Encore une fois, on regrettera le format court qui empêche le narratif d’acquérir une substance convenable. Contentons-nous du spectacle offert ! Je croise les doigts pour que le dernier épisode soit le plus abouti ! Cette saison 2 manque singulièrement d’ambition en matière de plume.