Dans le climat aride du désert, une silhouette se dessine. « Enfin suis-je arrivé » atteste le vieux roublard alors qu’il s’avance vers le village aux capsules tortueuses. À l’intérieur de celles-ci, des « criminels » ayant osé voler de l’eau. « Ho, Snow ! » s’exclame un marchand extraterrestre. « Content de te revoir ! ». « Ils sont arrivés ? ». « Plus ou moins… Ça devient infernal de ramener du vrai matériel provenant de la Terre, tu sais ? De plus en plus cher également ». « Ferme-la et donne-moi le matos ». « Tssk ! ». « Commande deux kilos de plus et je reviendrai d’ici un mois ». […] « Merci » dit Snow après que le serveur ait composé le code à quatre chiffres lui donnant accès à sa bière bien fraiche. « T’es Snow, n’est-ce pas ? » lui demande une femme accompagné de deux lascars. « L’albinos dont la prime s’élève à 15 millions ? ». « Vous devez faire erreur ». « Je ne crois pas ». Décidément, la guerre de l’eau ne connait pas de répit.
À nouveau un épisode plutôt sombre paré d’une réalisation AAA ! Ça fait plaisir à voir ! Ici, c’est la menace d’une raréfaction extrême de l’eau qui s’installe dans l’intrigue. J’ai, au passage, reconnu la présence de l’actrice française Zita Hanrot ! Je ne m’attendais pas à la voir dans une telle série ! Mais revenons à notre guerre de l’eau et ce Snow aux boules de neige uniques en leur genre, ahah. Le renouvellement cellulaire est, encore une fois, source de moult fantasmes. Là où j’ai été surpris, c’est d’apprendre que les machines et l’intelligence artificielle qui les gouverne oeuvraient pour le bien humain ! L’exception qui confirme la règle ? Ou cette chère Hirald, synthétique de son état, cachait-elle bien son jeu ? Nous ne le saurons jamais. Ça serait sympa d’avoir des suites, de temps en temps ! Plutôt qu’une litanie d’épisodes one shot qui laissent parfois sur leur faim. Espérons que Snow et Hirald puissent continuer à vivre leur idylle d’immortel pendant quelques centenaires.
