« Quand j’étais enfant.. » raconte une voix d’homme. « Le monde entier était rempli de magie et mon père était chasseur d’esprits ». […]« Quand est-ce qu’elle arrive ? » demande un jeune homme. « Bientôt, Liang… » répond son père. « Une Hulijing ne peut ignorer les pleurs de celui qu’elle a envoûté ». Il ne reste plus qu’à patienter. « Là voilà ! » réalise Liang. Une superbe jeune femme apprêtée d’un kimono de soie blanche et de longs cheveux de jais. « Évite son regard ou elle t’hypnotisera ! » prévient le paternel en ramenant son fils curieux par le col. L’objectif est simple —> Attirer la Hujiling jusqu’à sa proie, fermement attaché à son lit, et frapper au moment où elle ne s’y attendra pas. Pas de chance —> Ça a raté ! Et l’esprit est désormais sur ses gardes. Pour autant, hors de question de lâcher sa proie ou de battre en retraite. Il va falloir se battre ! « Prêt, mon fils ? ».
Plus la planète se fait polluer par l’activité des hommes, plus sa magie ancestrale disparait. Jusqu’à rejaillir sous une autre forme. Ici, en l’occurence, à travers la technologie Steampunk. Uchronie mêlant la première révolution industrielle, à coups de vapeur et de charbon, avec la robotique et le cuivre. Un entrelacs de laitons et d’acier prenant vie comme par magie. Au final, la belle Yan, happée et dévorée par une société perverse et cruelle, retrouve enfin ses racines de Hujiling à travers l’artisanat de Liang. Concepteur de génie. Encore une fois, Love, Death & Robots chagrine et ravit. Notez que c’est la première fois que la 2D est utilisée. Et quelle 2D ! Magnifique, tout simplement. J’aurais vraiment aimé rester 10 minutes de plus aux cotés de Yan et Liang. Assister à une superbe scène d’action où la renarde se serait défoulée comme il faut sur ces monstres de chair et d’os. Avant de rejoindre la seule personne qui tient encore à elle dans ce monde impie.