« À quoi ai-je affaire ? » demande Hyakkimaru à celui qui n’est autre que son père, le seigneur Daigo Kagemitsu. « Pourquoi es-tu encore vivant ? » répond le parent indigne. « Demi-démon… Tuez-le !!! ». Heureusement, Hyakkimaru parvient à s’enfuir. Non sans continuer à s’interroger sur l’essence malsaine qui se dégageait de cet homme. Et pourquoi l’a t-il traité de demi-démon ? Pendant ce temps, Dororo réalise qu’elle s’est fait assommer par des soldats du Clan Asakara. Si seulement Sukeroku ne s’était pas précipité de l’autre coté de la frontière pour tenter de retrouver sa mère. « Tu vas bien ? » lui demande t-elle alors que les deux enfants sont prisonniers d’une cage en bois avec d’autres personnes. « Tout le village a été réduit en cendres… » répond le jeune homme. « Ils ont massacré tout le monde ». « Hey… » tente de le réconforter Dororo. « Je suis là ! Ne pleure pas… ». « Le Clan Daigo ressortira victorieux… » ajoute un vieil homme. « Car nous sommes protégés des Dieux ». « Cet emblème… » réalise la jeune fille. « C’est le même que celui de Grand Frère ».
Le sacrifice de Oku, la mère de Hyakkimaru, aurait-il permis à la province d’être à nouveau « protégés des Dieux » ? Il est probable que non. Mais au moins s’est-elle repentie d’une partie de sa culpabilité. Quand bien même Daigo Kagemitsu reste le principal coupable. J’ai été déçu de voir que Tahomaru se ranger finalement du coté de son père. Ainsi est-il prêt à sacrifier la vie de son grand frère pour la prospérité de Kaga. Un choix immoral au possible qu’il entend pourtant assumer. Mais jusqu’à quand ? Seule joie de cet épisode —> Le jeune Sukeroku est enfin réuni aux coté d’une mère qu’il pensait disparu ! Qui plus est, le village de Banmon n’aura plus à subir le joug du Clan Asakara. Allez, la suite ! Il est temps que Daigo paye pour son crime mais j’espère que Tahomaru ne paiera pas davantage que son oeil droit. Il n’est pas trop tard pour changer d’avis.