« Hors de question que j’aille là-dedans » affirme un Denver mortifié à l’idée d’entrer dans ce « trou à rats ». Pourtant, il va bien falloir s’entrainer à évoluer dans la chambre forte de la Banque D’Espagne une fois que celle-ci sera immergée. « Tu as peur… » réalise Bogotà, co-responsable de l’opération. « Non » rétorque Denver sans convaincre grand monde. « Tu as peur parce que tu es devenu père » poursuit l’homme d’une cinquantaine d’années. « Pourtant, être un bon père signifie agir comme tu le faisais avant d’être père ». Que ne voilà t-il pas un curieux conseil. « Autrement, à force de te refuser ceci ou cela, tu finiras par détester ton gamin et ça fera de toi un mauvais père. Crois-moi ». Lui qui a sept marmots qui lui « sautent dessus et l’embrassent » dès qu’il le voit une fois tous les six mois. « Pourquoi agissent-ils ainsi ? Parce que je suis leur père et que c’est dans leur ADN ». On dirait bien que Bogotà est de la vieille école. De là à dire que Denver devrait suivre ses recommandations, il n’y a qu’un pas.
Un épisode chargé en tension ! Et comme souvent avec les épisodes de La Casa de Papel, c’est la fin qui s’avère la plus prenante avec l’explosion du C4 à même la chambre forte de la Banque D’Espagne. Par ce Bogotà qui n’a décidément pas froid aux yeux. Dommage que sa vision archaïque sur ce qu’est un bon père (a.k.a. un type qui ne pense qu’à sa gueule comme avant sans faire les sacrifices nécessaires pour ses gosses) entache le personnage. À mon sens, du moins. J’espère que Denver ne suivra pas ses conseils. Autrement, on court droit vers le désastre. À moins qu’il ne soit déjà arrivé vu que le sanguin de service est à deux doigts d’avoir tué le gouverneur… En revanche, je suis quasi-certain que lui et Mónica (a.k.a. Stockholm) survivront au casse. La Casa de Papel n’est pas une série dramatique au point de laisser le petit Cincinnati privé de l’un de ses parents. Allez, la suite !
