Maintenant que l’équipe du Professeur est parvenue à s’infiltrer dans la Banque D’Espagne et à la sceller de l’intérieur, il ne manque plus qu’à dérober l’or ! Or, pour cela, une pièce maitresse va être nécessaire —> Le gouverneur de la Banque D’Espagne. Escorté par cinq gardes du corps. Objectif —> Lui faire quitter son bureau. Malheureusement, l’intéressé n’a aucunement l’intention de quitter son fort. « Je resterai tant qu’il y aura des fonctionnaires » indique t-il à Tokyo. « D’ailleurs, à quel régiment appartenez-vous ? ». « Nous sommes parachutistes dans la Bripac, Brigade VI » répond Nairobi. Pendant ce temps, Tokyo réfléchit à l’éventualité d’abattre les cinq gardes maintenant que le temps commence a leur échapper. Deux options s’offre à elle et Nairobi. Attendre naïvement que le gouverneur change d’avis et les accompagne. Ou bien agir quitte à faire dérayer le plan. « Vous m’excuserez… » annonce la lieutenante. « J’ai besoin d’aller aux toilettes ».
Un épisode dont la qualité va crescendo. En particulier grâce à la présence de Berlin dont le magnétisme accompagne le plan de soudage du coffre fort de la Banque D’Espagne. Au début de l’épisode, j’ai eu du mal à adhérer de nouveau à la formule Casa de Papel. Laquelle invite à ne pas se prendre la tête sur la cohérence de l’ensemble en vue de se concentrer sur le spectacle. Grâce à un rythme soutenu, une réalisation de haute volée et un casting qui sait donner de la voix. Nairobi, entre autre, s’empare du rôle de chef d’orchestre à merveille. Remplaçant un Palerme blessé qui devra se contenter de superviser de loin. Ce n’est pas plus mal ! Je ne parviens pas à accrocher à ce nouveau personnage. Le soudeur-plongeur, en revanche, a un certain potentiel. Quant à la probable nemesis de cette S03, l’inspectrice Sierra (celle qui a torturée Rio), j’attends de voir ce qu’elle proposera. S’agit t’il d’une « simple » sociopathe ayant décidé de rejoindre le camp des gentils ou a t-elle d’autres cartes sous la main ? Réponse au prochain épisode. Les scènes entre Berlin et Le Professeur, en particulier celle où il lui annonce sa maladie suivie de la danse entre frères sur du Guantanemera, étaient particulièrement émouvantes.