« Bracken ! » hurle au loin un Nerbosc. « Remettez la pierre à l’endroit où elle se trouvait ». « Nous n’y avons pas touché ! » proteste l’intéressé. « Bien sûr ! Tout ça pour quoi ? Pour que vos vaches broutent nos herbes un peu plus encore ? ». « Les assises ont… ». « J’emmerde les assises et je t’emmerde ! Ce sont nos terres ». « Non, ces terres appartiennent aux Bracken ». Mais ce n’est qu’en repartant que le Bracken dit la phrase de trop. « Tueur d’enfants ». « Qu’est-ce que t’as dit ?! ». « Votre reine illégitime, Rhaenyra, est une parricide ! ». « Et ton oncle a prêté allégeance à Aegon ç ». « … ». « Aegon Targaryen n’est PAS le véritable roi ! Et toi, tu n’es pas un véritable chevalier ». « … ». « Vous n’êtes que des lâches, des corbeaux de mauvaise augure !!! ». Le sang allait-il être versé ? « Tu n’oserais pas, Bracken ». […] Un champ de ruines et de désolation parsemé de cadavres. Enfant de la guerre. […] « Il souille la tombe de son frère » ne peut s’empêcher de dire Jacaerys alors que Rhaenyra a insisté pour que Arryk et Erryk Cargyll soient enterrés ensemble. « Il avait prêté allégeance, voilà tout ».
Je ne m’attendais pas à ce que Daemon conquiert Harrenhal aussi facilement… Et vous noterez qu’il tient à se faire appeler « Roi » et non « Prince ». Ha, Daemon… J’ignore si son plan de rallier Bracken et Nerbosc sous sa bannière portera ses fruits mais, en l’état, ça me parait mal embarqué. D’autant plus avec ce présage de mauvaise augure prononcée par l’une des résidentes de Harrenhal. Enfin ! Ce que j’apprécie beaucoup, avec cette S02, est la capacité des showrunners à humaniser l’ensemble des protagonistes (ou presque). Je n’aurais jamais pensé avoir de la peine pour Aemond, par exemple, alors que son frère, Aegon, le charrie publiquement pour continuer de coucher avec cette prostituée qui le réconforte tant. Autrement, épisode de transition chargé d’évènements et dénué de grande action. Pour autant, la discussion ô combien risquée entre Rhaenyra (qui est bien la reine qu’elle croit être) et Alicent fut d’une densité rare. J’ai toujours eu du mal à comprendre comment Alicent ait pu croire une seule seconde que le Aegon dont parlait Viserys était leur fils. Mais il faut croire que sa bêtise n’était pas feinte. Dommage qu’elle n’ait désormais produit un enfant de la guerre.