Dans la cour du château, la panique. Et dans la salle royale, la haine. « Je les tuerai ! » vocifère Aegon. « Traitres ! Scélérats ! Ils osent m’attaquer ?! Moi qui suis le roi !!! Je ferai pleuvoir le feu ! Je déclare la guerre !!! ». Pendant ce temps, Aemond observe les lieux. Jusqu’à trouver une certaine pièce. […] « Nous ne devons pas nous laisser ébranler par cet acte » avise Otto Hightower. « L’enfant… ». « L’enfant est mort » le coupe Alicent. « Et ses souffrance ont pris fin… Contrairement à ce que ma fille a dû endurer ! ». « Ils le paieront » lui assure son père. « Qui ?! ». « Celui qui l’a tué ou fait tuer ! ». « Et si celui qui a agi n’est pas le vrai coupable ? Si les dieux nous punissent ?! ». « Pour quel péché, ma fille ? Nous pleurerons comme il se doit mais nous pourrions en tirer quelque chose de bon ». « Et où étiez-vous lorsque ce crime a eu lieu ? » débarque un Aegon en furie. « Pendant qu’on menaçait votre roi ? ». « Avez-vous été menacé, votre grâce ? » lui demande Tyland Lannister. « J’aurais pu l’être !!! Mon fils est ma descendance ! L’héritier du Trône de Fer !!! ». Oui. Désormais, il n’y a plus de retour en arrière possible.
À coups de « Votre grâce » et « Mon roi », tous tentent de manipuler Aegon à leurs fins. Un père en deuil. Un père furieux. Et, oserais-je le dire, un régent qui, pour l’heure, me parait loin d’être l’équivalent d’un Joffrey Lannister en termes de malfaisance. Cela ne signifie pas qu’il est bon pour autant mais j’ai l’impression d’avoir face à un moi un humain des plus lambda. Ayant d’abord refusé la charge du trôner avant de s’y résigner et s’y adapter au mieux (en enchainant les mauvaises décisions). En revanche, les actions de Rhaenyra prouvent à nouveau combien elle est une véritable reine. Respectant la parole de sa maison et libérant Mysaria qui, en retour, lui a sauvé la vie. Faisant deux pas en arrière puis quatre en avant. Si nous n’étions pas dans Game of Thrones, je serais assuré du succès de Rhaenyra. Mais ce n’est pas le cas.