Les examens de fin d’année pointent déjà le bout de leur nez ! Or, Hori, Miya et le reste de la clique sont en terminale. Ce qui signifie que la « vie d’adulte » n’est plus qu’à deux pas de chez eux. « Tout est passé si vite » s’angoisse Yuki Yoshikawa. Au point de ne toujours pas avoir ramené ses affaires chez elle. « Allez… » soupire Hori. « Je vais t’aider à faire le ménage dans ton casier ! ». « Okay » répond, la voix en larmes, Yuki. Il faut dire que voir se profiler une adolescence perdue fait rarement chaud au coeur. La rentrée, les contrôles, les vacances… Tout passe à une vitesse folle et, sans qu’on ne s’en soit aperçoive, tout est déjà fini. « Je n’arrive pas à croire qu’il vous reste tant d’affaires ! » s’agace Hori alors que Toru, Miya et Yuki en profitent pour lui confier toutes sortes de babioles. Bientôt, il ne restera plus rien de leur jeunesse. Bientôt, l’innocence fera place à une réalité froide, amère et dénuée de couleurs.« Mais en attendant… » se dit Sakura alors qu’elle tire les joues de Remi. « Profitons-en jusqu’au bout ! ». Qu’importe les brisures. Au diable, les regrets.
Je trouve touchant le fait que Miyamura, alors même qu’il a eu cette chance incroyable de connaitre l’amour au lycée, angoisse sur ce qu’il se serait passé s’il n’avait pas connu Hori. « J’aurais eu l’impression d’un vide comme au collège… Un trou à même le coeur qui ne parvient pas à être comblé ». Ce sentiment, bon nombre d’entre nous ont connu. Tomber amoureuse ou amoureux de quelqu’un. Réaliser que cette personne n’éprouve pas la même chose à notre égard. Souffrir. Pleurer. Puis, avant qu’on ne le réalise, l’heure de dire adieu à cette adolescence perdue s’impose à nous. J’ai toujours eu tendance à croire au destin. Ce qui m’a valu de m’acharner sur pas mal de rêves en dépit de la réalité. Est-ce une bonne chose ? Je n’en sais rien. Celles et ceux qui ont tendance à ne plus rêver ne m’ont pas l’air particulièrement heureux pour autant. Enfin ! Cette première saison de Horimiya fut chaleureuse au possible ! Et déchirante tant certains passages entrent en résonance avec le vécu. Si deuxième saison il y a, je serai de la partie ! Merci Hori. Merci Miya. En vous souhaitant d’être heureux.