« Quand j’y pense… » réalise Hori alors que Miya, Yuki et Toru la regardent, l’air circonspect. « Il y a beaucoup d’enfants uniques dans ce lycée ! ». Hm, effectivement ! Hori a un petit frère, Yuki a une grande soeur mais Miya, Toru, Sakura, Sengoku, Remi ou encore Akane sont tous enfants uniques ! « Shu est fils ainé, par contre » leur signale Toru, l’air de rien. « Ha bonnnn ?! » s’exclame la troupe ! « Petite soeur ? Petit frère ? Les deux ??? ». « Whoaaa ! Petite soeur ! ». Dire qu’il aura fallu attendre la terminale pour que ce secret s’évente ! Comment un type qui incarne autant la joie de vivre a t-il pu ne pas communiquer là-dessus ? « Il est tellement tête en l’air, ceci-dit… » fait remarquer Hori. « À moins que cela ne cache autre chose ». Parfois, derrière les rires, les pleurs sommeillent. Mais cette façade reste généralement enfouie au plus profond de soi. […] « Pourquoi les accabler avec mes démons ? Après tout, moi-seul en est responsable ».
J’aime le fait que Horimiya s’intéresse petit à petit à chacun des protagonistes composant son univers ! Hier, nous revenions sur la souffrance de Sakura liée à son amour non-réciproque envers Toru. Aujourd’hui, nous nous intéressons pour la première fois à ce Shu Iura qui, derrière les rires, cache une personnalité plus revêche. Son autorité naturelle lorsqu’il assume son rôle de grand frère avec Moto, par exemple, révèle une maturité rare pour un lycéen. Non-seulement est-il à l’écoute des besoins de sa soeur mais il n’hésite pas à s’énerver lorsqu’elle lui fait savoir qu’un prof l’a incité à viser un lycée moins prestigieux que celui de son souhait. Une colère d’autant plus légitime qu’il sait que Motoko travaille d’arrache-pied. « Fais du mieux que tu peux et ne t’occupe pas de l’avis des autres ». Aussi profs soient-ils. Je me demande s’il n’est pas arrivé quelque chose à leurs parents. Vu que Shu fait seulement référence à leur grand-père… Allez, la suite ! Croisons les doigts pour que Shu soit admise au lycée de ses rêves !