L’hiver est bientôt terminé et, dans son ultime révérence, amène à ses cotés un vent glacial. « Demain, je porte une écharpe ! » se promet Kyoko Hori. Mais ne voilà t-il pas Tanihara ! « Yo ! ». « Heu… Yo ? » « Ne vole pas mon Miya !!! » hurle Hori en étranglant Tanihara. « Mais je ne le vole passss ! ». « Vous êtes trop bizarres ! Pourquoi cette tension entre vous ?! ». « On s’est juste rapprochés ces derniers temps… » tente d’expliquer Tanihara. « Huuuuuh ??? » s’enflamme Kyoko-chan. « Comment ça vous vous êtes rapprochés ? ». « Mais pas autant qu’avec lui et Shindo ! ». « Heinnnn ? Explique-toi ! ». « Parfois, Shindo emprunte des vêtements à Miyamura ! ». Quelle balance… D’ailleurs, en parlant du loup, voilà Shindo-kun ! « Vous parlez de quoi ? » s’interroge t-il, l’air guilleret. « Rien, rien ! » répond Hori. « Mais dis-moi ! À quel point tu es proche avec ta copine, Chika ? ». « Hm… En ce moment, pas trop, elle étudie beaucoup ! Du coup, je passe énormément de nuits chez Miyamura-kun ! ». Et c’est ainsi que la phobie des hommes (autres que son Miya chéri) s’empara de Hori-kun.
L’amour est cruel. Vous est-il déjà arrivé(e) d’apprendre ou de vous douter que quelqu’un vous aimait énormément ? Mais, à l’inverse, vous ne ressentez rien pour cette personne. Absolument rien. Nous avons tendance à nous focaliser sur la souffrance ressentie lorsque l’être aimé(e) nous a rejeté. Plutôt que sur nos rejets eu égard à celles et ceux qui nous ont aimé. L’égoïsme de l’être humain, j’imagine. « L’hiver ne tire pas sa révérence parce que le printemps arrive… » affirme Toru à Yuki (« Neige » en japonais). « L’hiver tire sa révérence parce qu’il en a décidé ainsi ». Pauvre Kono. Au moins a t-elle réuni le courage d’admettre ses sentiments. Quand bien même son coeur en restera à jamais meurtri. « Et ça fait d’autant plus mal que personne n’est en tort ». Moi qui pensais avoir affaire à un épisode calme… Me voilà tout chamboulé, ahah…