Et une nouvelle coupe pour Miya ! Une ! Bien que l’intéressé n’ait pas l’air très enthousiaste. « Tu la laisses faire ce qu’elle veut, n’est-ce pas ? » en déduit froidement Toru. Quoiqu’il en soit, Miyamura a du succès auprès des filles, désormais ! Ce qui plait moyennement à Hori. « Allez, on y va ! » ordonne t-elle en le frappant à la tête. Mais alors que Izumi-kun prend ses affaires, celui-ci ne peut s’empêcher de remarquer du coin de l’oeil l’un des élèves qui le regarde d’un air étrange. « Je me fais peut-être des idées ». […] « Durant tout ce temps, elles ont fait comme si t’étais invisible et là, hou, la, la ! Nouvelle coupe et elles se te touchent les cheveux ?! Bien sûr que ça m’agace !!! ». Voilà ce qu’aurait dit Kyoko à son petit ami si elle avait un tant soit peu de courage ! Mais elle préfère botter en touche et laisser le pauvre Miya dans un brouillard éternel. « Miyamura ? Mais oui, c’est bien toi ! ». Et c’est ainsi que les retrouvailles non voulues s’amorcèrent.
Ahaha ! Ce Tanihara s’est pris une belle tannée par Hori-kun ! Les bullys (harceleurs) sont décidément une plaie universelle. Et il arrive, comme c’est ici le cas de Tanihara, que les agressions verbales/physiques émanent d’une honte de soi. Ou d’un manque de confiance et de plusieurs traumatismes d’enfance. Ce qui n’excuse en rien les exactions commises. Tout le monde souffre. En particulier à l’adolescence où nos émotions se retrouvent à fleur de peau. Nous ne nous transformons pas pour autant en bully du collège/lycée. Bref ! Le fait que l’un des kinks (fantasmes) de Kyoko soit de se faire « maltraiter » par son homme est très étrange, ahaha. Mais pas si anodin que ça, j’imagine ? Tant qu’il n’y a pas de mauvais intentions derrière, pourquoi pas… Enfin ! Pour revenir aux retrouvailles non voulues avec Tanihara, je trouve « réconfortant » que ce dernier ait des remords. Ça aurait été sympa qu’il les exprime d’emblée plutôt que de faire son imbécile ! Dire qu’il s’en veut pour ces lapins qu’il n’a pas nourri durant l’été et qui sont morts… À l’époque, il avait blâmé Miya et tout le monde l’avait cru. « Je suis désolé ». Parfois, ces trois mots sont particulièrement difficiles à prononcer.