
« Ils ont jeté mes affaires de gym dans la poubelle » rappelle le Izumi du passé à son lui d’aujourd’hui. « Ha, oui… Je m’en rappelle ». « Tous ces gens qui s’amusent et qui s’aiment… Je les hais tellement ». À cette époque, Miyamura était atteint d’une maladie plutôt commune que l’on nomme la jalousie des mal-aimé(e)s. Soit un sentiment de détestation envers celles et ceux qui sont heureux. Celles et ceux qui ont trouvé quelqu’un à aimer et qui les aime en retour. Tout cet amour. Tout ce bonheur. Et nous, seul(e)s, au beau milieu. « Désormais, je suis en couple et pourtant… » réalise Izumi. « Je crois que je suis resté trop longtemps dans cette phase-là pour en ressortir indemne ». À cela est venu s’ajouter l’isolation sociale. Avant Shindo, Izumi n’avait aucun(e) ami(e). « Je ne pouvais pas rire, je ne pouvais pas me confier à autrui… Je voulais mourir ». « Ne t’en fais pas… » lui assure le Izumi d’aujourd’hui. « Tout finira par aller mieux ». Tellement mieux.

Ha, la jalousie des mal-aimé(e)s… Aujourd’hui encore, il m’arrive d’être étreint par ce sentiment. Et c’est bien normal ! Ne pas être béni par cette douce sensation qu’est l’amour mutuel engendre parfois une tristesse profonde. En particulier lorsqu’on se retrouve confronté(e) à des couples qui s’aiment. Dans le cas de Miya, cette solitude lui a tellement pesé qu’il se retrouve à en souffrir alors même qu’il partage enfin la vie d’une personne formidable. La « femme de sa vie ». Bref… Du coté de la lumière (ahah), j’ai apprécié la genèse du couple Ayasaki X Sengoku. Ce qui n’était pas gagné tant l’un et l’autre sont l’épitomé des « populaires » du lycée. Le couple qui se devait d’arriver, en quelque sorte. Pour autant, Sengoku a une sensibilité rare et il est fragile sur de nombreux points. Quant à Ayasaki, celle-ci peine à se sentir « utile » mais a le mérite de faire ce qu’elle peut pour ensoleiller le quotidien de ses proches. Voilà pourquoi Sengoku et Kono l’aiment autant ! Autrement, ça m’a fait rire que Yuki envoie balader cet Akane Yanagi particulièrement « hot » ! Et bigleux !!! Pourquoi ne porte t-il pas de lunettes ?! C’est drôle, en tout cas… Peut-être au point de faire reconsidérer la belle Yuki, huhu.
