« Alors ils se dirigent vers Kohat » réalise Mike alors qu’un drone suit le parcours de Carrie et Gromov. « Qui est chargé de les intercepter ? » demande Saul. « Si on en parlait dans mon bureau ? ». « Répondez à ma putain de question ! ». « Une équipe d’agents spéciaux ». « Demandez-leur de reculer ». « Impossible ». « Elle serait ici si quelqu’un m’avait confié que le véritable objectif était de l’interroger ». « Il n’en demeure pas moins qu’elle s’est délibérément enfuie avec cet agent russe ». « Il n’en demeure pas moins qu’elle a retrouvé Max Piotrowski et qu’elle est désormais à la recherche de la boite noire ». Oui. Carrie ne trahira jamais son pays. Du moins pas consciemment. « Ta vie n’aura pas été perdue pour rien, Max. Je te le promets ». Reste à savoir ce que valent ses mots. Et s’ils peuvent peser dans la balance des conflits.
Carrie est unique en son genre. Se fiant à des instincts tantôt décisifs, tantôt désastreux, et prenant constamment des risques pour sa vie et celles des autres. Mine de rien, ce type de profil n’est pas commun eu égard aux personnages principaux. Et c’est ce qui explique pourquoi Claire Danes est parvenue à autant marquer les esprits. « C’était un accident. C’était un ****** d’accident ». Peu de temps après cette terrible révélation, l’énigme Yevgeny se résout exactement de la même manière que celle d’un certain Nicholas Brody. Yevgeny a probablement des sentiments pour Carrie mais il demeure fidèle à son pays. De la même manière que Carrie l’est pour le sien. La balance des conflits n’est pas chose à prendre à la légère. Qu’importe les sentiments individuels. Qu’importe les déchirures du coeur. Le contenu de cette boite finira t-il par être révélé au grand jour ? Connaissant Homeland, peut-être pas. Et n’oublions pas qu’à la base, Gromov est lié à une autre femme que l’on connait très bien depuis la S07 —> Simone Martin. Je suis certain que les showrunners ne l’ont pas oublié.